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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 13:58
DSC_5076.JPGLe premier meeting régional, à Rennes, avait été un triomphe. Jeudi, Plougastel-Daoulas a donné la réplique avec une participation au moins aussi nombreuse pour le second meeting régional de la liste de la Majorité présidentielle Ensemble, dessinons la Bretagne, en présence de Bernadette Malgorn, de ses colistiers et d'Anne-Marie Idrac, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, la ministre bretonne du gouvernement.

L'ensemble des parlementaires du Finistère – Christian Ménard, Jacques Le Guen, Philippe Paul et Marguerite Lamour -, les Morbihannais Michel Grall et Jacques Le Nay, l'ancien ministre Ambroise Guellec, Hélène Tanguy, conseillère régionale et maire du Guilvinec et de nombreux autres conseillers généraux et élus locaux avaient fait le déplacement dans la ville de Dominique Cap.
 Dans la journée, plus de 250 parlementaires et élus ont appporté leur soutien à Bernadette Malgorn et aux candidats de la liste de la Majorité présidentielle.

Les Côtes d'Armor, le Morbihan, l'Ille-et-Vilaine avaient affrêté des cars. Résultat: près d'un millier de personnes, comme à Rennes, dans une ambiance aussi enthousiaste.

« Le tonnerre de Brest va résonner jusqu'à Rennes », s'est exclamée Anne-Marie Idrac, fille d'André Colin,  conseiller général d'Ouessant, président du conseil général du Finistère et président du Conseil régional  en 1975, résistant démocrate-chrétien de la première heure dont les propos restent d'une brûlante actualité.

« On peut gagner. C'est pas gagné mais on va gagner », a lancé Anne-Marie Idrac en appelant à la mobilisation des abstentionnistes et au ralliement des centristes qui avaient choisi d'autres listes au premier tour.

« Le fatalisme, ce sont les sortants. Bâtir l'avenir, c'est notre projet », a affirmé d'emblée Bernadette Malgorn en citant des propos d'André Colin.

Au fil de son discours, elle a expliqué, une fois encore, comment sa liste entendait « redonner son vrai visage à la Bretagne, celui de l'audace, un esprit conquérant ».

Elle a consacré un long passage à l'agriculture en plaidant pour une régulation européenne  afin de mettre le revenu des agriculteurs à l'abri des fluctuations mondiales « parce que les paysans doivent pouvoir vivre de leur passion et nous faire vivre ».

« Nous demandons leur confiance aux Bretons et nous leur donnons notre confiance en retour », a dit Bernadette Malgorn qui a rappelé qu'elle avait changé de vie « parce que je crois au politique qui n'est pas la toute puissance mais qui est le refus de l'impuissance et l'art de rendre possible ce qui est nécessaire ».

L'assistance s'est levée pour entonner le Bro Goz, l'hymne de la Bretagne, avant de conclure sur la Marseillaise.
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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 04:07

Meeting à Plougastel Daoulas de Bernadette Malgorn

DSC_4999.JPGDevant une salle comble, Bernadette Malgorn en compagnie sa liste Ensemble Dessinons la Bretagne et d' Anne Marie Idrac a galvanisé ses troupes pour le second tour des élections régionales de Dimanche prochain nous rappelant à tous qu' Ensemble, tout devient possible
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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 14:52
26260 1383870321315 1368711059 1065506 6070770 nDIMANCHE 21 MARS 2010, faisons gagner la liste « Ensemble dessinons la Bretagne »

Depuis dimanche dernier, la donne est différente. Trois listes, dont deux de gauche, seront présentes au second tour des élections régionales. 

Les cartes sont redistribuées et la victoire de la liste « Ensemble, dessinons la Bretagne » menée par Bernadette Malgorn, est possible. En effet, pour l’emporter il n’est plus forcément nécessaire d’avoir 50 % des voix. 

Les réserves de voix sont nombreuses compte tenu du taux de participation anormalement bas du premier tour et l’on ressent désormais un sursaut des électeurs qui croient à la victoire et au renversement des résultats de dimanche dernier. 

De même, les soutiens en faveur de Bernadette Malgorn se multiplient. 

Dans les rangs socialistes, le doute commence à prendre le pas sur l’arrogante certitude affichée par Jean Yves Le Drian et ses colistiers au soir du premier tour.


Il convient dès lors d’organiser la mobilisation :

_ Ne nous préoccupons pas du contexte national et créons la surprise (pour certains) en Bretagne en plaçant Bernadette Malgorn en tête dimanche prochain.

_ Allons vers ceux qui se sont, peut être, laissés démoraliser par des pronostics négatifs souvent véhiculés et qui ne sont pas venus voter dimanche 14 mars.

_ Les électeurs sont assurés que chaque voix comptera et permettra d’inverser la tendance en faveur de Bernadette Malgorn.

Dimanche prochain, leur vote sera décisif.


Parlez autour de vous, faites circuler le message (diffusion par mail au sein de vos réseaux professionnels, associatifs, amicaux, avant vendredi soir minuit)

Il nous reste 3 jours. L’enjeu est de taille. Tout est possible. La victoire est au bout.


DIRECTION DE CAMPAGNE
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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 09:05


http://www.ump29-1.com/wp-content/uploads/2009/09/leditoduweekend_image.gifQuelle arrogance !
 « Non, nous n’envisageons pas que la droite puisse l’emporter à la faveur d’une triangulaire. Il n’y a pas de risque Bernadette Malgorn ». C’est signé Christian Guyonvarc’h (liste Europe Ecologie), vice-président UDB sortant, et publié dans « Le Télégramme » de ce matin.

Cette formulation assez osée, fruit d’une conviction aveugle et pour tout dire plutôt méprisante, nous fait irrésistiblement songer à l’une des formules les plus fameuses des « Tontons Flingueurs », adaptation par Georges Lautner en 1963 du roman d’Albert Simonin « Grisby or not Grisby » consacré au truand… Max le Menteur.

Beaucoup d’entre nous se souviennent que dans ces impayables « Tontons flingueurs », lointains ancêtres cinématographiques – l’humour en plus – de Jean-Yves Le Drian et Guy Hascoët, l’ineffable Raoul Volfoni (Bernard Blier) promettait à son rival Fernand Naudin (Lino Ventura) un aller simple au « terminus des prétentieux ».

Ne reste, en réalité, que la comédie…

Le terminus des prétentieux… Le rapprochement était tentant, mais cessons là la comparaison entre l’une des comédies les plus réjouissantes et les plus intemporelles offertes par le cinéma français de l’ancienne vague et le triste spectacle que nous offre, à l’approche de la flamme rouge des régionales 2010 en Bretagne, le tandem disloqué PS-Verts.

Non, Jean-Yves Le Drian n’est pas Lino Ventura. Ce n’est pas lui faire injure que d‘écrire cela. Et Guy Hascoët, quoiqu’il lui en coûte, ne sera jamais Bernard Blier. C’est d’ailleurs dommage pour l’un comme pour l’autre.

Ne reste en réalité que la comédie. Dramatique. « Nous avons été humiliés par l’arrogance du président (Le Drian). C’est un bras d’honneur à la démocratie », se plaint Hascoët. Quant à Le Drian, il tonne : « La seule question, c’était les places, les places et encore les places ».

Dans la presse locale, certains se font plus précis. « En fait, il n’y a pas eu de débat sur le programme car ça a tout de suite bloqué sur les places », décrypte pour les lecteurs du « Télégramme » Naïg Le Gars (UDB, 3ème sur la liste Hascoët dans le Finistère). « Il (Le Drian) nous en accordait dix avec 12,21%, alors que nous en avions eu onze avec 9,70% en 2004 ! ». Et la Bretagne, et les Bretons, dans tout ça ?

L’humiliation faite aux Verts

Arrivé, si l’on peut dire, à ce niveau de réflexion et de hauteur de vue de la part des sortants, il ne nous reste qu’à conseiller amicalement aux Verts de ne compter que sur eux-mêmes pour défendre leurs abattis dimanche prochain face à une majorité reconfigurée qui a pris le parti de se passer d’eux.

On ne comprend d’ailleurs plus très bien qui est qui. Entre les ex-Verts minoritaires qui sont dans les petits papiers de Le Drian et les Verts canal historique à qui le président sortant du conseil régional claque la porte au nez, il faudrait être expert en écolo-dilution pour s’y retrouver.

C’est ce qui a sans doute amené Jean-Yves Le Drian à se sentir assez fort pour humilier d’une façon incroyablement féroce et violente ses fidèles alliés verts d’hier. Calculette en main, il a fait le pari que Bernadette Malgorn –celle qu’il appelle avec un brin de légèreté « la préfète » – était définitivement hors jeu.

Ne plus être ennemis de Paris par principe

Le Drian va se coucher ce soir dans la peau d’un favori. Mais il a bien tort de sous-estimer l’aptitude de la candidate de la droite et du centre – rien que ça ! -à rassembler tous ceux qui veulent que la Bretagne se réveille et s’affirme enfin.

Cette triangulaire est à la fois inattendue – elle témoigne d’une attitude quelque peu hautaine de la part de Jean-Yves Le Drian – et logique – Socialistes et Verts ne partagent rien, sinon (quand tout va bien) les places. Elle n’a qu’un seul mérite : rendre désormais possible la victoire de Bernadette Malgorn.

Dimanche, nous pouvons redonner à notre région son tonus, son enthousiasme et sa créativité. Gaulliste sociale, démocrate chrétienne, Bernadette Malgorn est en mesure de reconstruire une région forte et équilibrée, partenaire exigeante et non plus ennemie par principe de Paris. Ce sera peut-être alors, quelles que soient les qualités personnelles de Le Drian, le terminus des prétentieux.

Olivier Boyer

Ci-dessous un commentaire laissé sous l'article original

L’oeil du tigre

un homme célèbre a dit »la guerre est une chose trop importante pour la confier aux militaires » peut on dire la même chose de la politique? Est ce un domaine trop important pour le laisser aux seuls hommes politiques?
je ne suis pas loin de le croire au vu de l’importance que peuvent prendre certains strapontins dans le domaine des élections.
Ou alors sont-ce les indemnités qui y sont liées?
Doit-on chercher ailleurs la désafection que peuvent ressentir les citoyens français dans ce théâtre d’ombres?
Les élections régionales en sont un parfait exemple et la droite n’en est pas exempte et c’est tellement dramatique que notre camp ne s’aperçoit même pas qu’il a à sa tête une vrai femme politique dans le sens noble du terme c’est à dire sans les tâches indélébiles de la compromission et du dévoiement.
Alors ce soir chers amis j’espère que vous avez été nombreux a regarder le débat et que vous avez compris.
Pour gagner il faut une figure emblématique, honnête, convaincue de sa mission et puis il faut aussi un projet, nourri de l’écoute des autres et quand ces deux conditions sont réunies, il faut regarder ses adversaires dans le blanc des yeux et les combattre.
Les plus empruntés ce soir étaient JY Le Drian et son alter égo vert pâle mr Hascoet,Bernadette Malgorn, n’a pas pris une note, n’a pas caché des penses bêtes,n’a pas remis et enlevé des lunettes 100 fois, ne s’est pas gratté le col pourtant grand ouvert.
Y -at-il une inquiétude chez nos adversaires, sont-ils si convaincus de leur victoire pour se battre pour des sièges avant d’avoir investi ce noble hémicycle?
Je pense au vu de tout ce cheminement depuis les investitures jusqu’a la campagne que les seuls qui peuvent battre Bernadette Malgorn sont les gens de son propre camp.
Combien de demi-sel, de timorés, de calculateurs compulsifs, de briseurs de jouets, comptons nous dans nos rangs?
Je vous laisse le soin d’apprécier
En tout cas moi l’homme de l’autre côté ou d’ailleurs pour certains, je suis convaincu d’avoir fait le bon choix en toute connaissance de cause, je suis sûr de ne pas m’être trompé dans la valeur de cette femme au service du pays et fermement attachée à ses racines bretonnes.
je dirai même que je ressens une certaine fierté à l’avoir cotoyée,écoutée, entendue.
Une envergure, une volonté, un charisme, une honnêteté intellectuelle et il faut en avoir pour résister aux pressions de tous bords, décidemment j’ai passé une bonne soirée.
Alors chers amis, j’espère que vous êtes convaincus d’avoir en Bernadette Malgorn, la future patronne de la région car en effet la région a besoin d’un vrai patron dans le sens noble du terme.
Il ne nous reste plus qu’a gagner car un tel patron cela se mérite
Ce soir « l’oeil du tigre » était en nous, je souhaite que vous l’ayez compris.
A dimanche et sans doute avant

Philippe Calvez 

 

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 08:31

829661_7067791-regdebat-t114a.jpgJean-Yves LeDrian, GuyHascoët et Bernadette Malgorn (ci-contre, de gauche à droite) ont livré, hier, aux téléspectateurs bretons un débat qu'auraient pu leur envier bien des ténors nationaux. Leurs talents partagés: une parfaite connaissance des dossiers, une argumentation charpentée, des convictions affirmées.

À gauche, Jean-Yves Le Drian, champion en titre et grand favori (37,2%). À droite, BernadetteMalgorn la challenger, boudée par les pronostiqueurs du premiertour (23,7%) mais revigorée par la triangulaire inespérée du second tour. Entre les deux, sur le plateau, mais néanmoins à gauche, l'écologiste GuyHascoët (12,2%), contraint de remonter sur le ring après l'échec des négociations d'union avec le président sortant. Ces trois poids lourds de l'action publique ont navigué dans les sphères de l'État (les hommes de gauche au gouvernement, la femme de droite dans la haute administration) et se sont frottés aux réalités territoriales (eux comme parlementaires, élus locaux et régionaux, elle dans la préfectorale). 

Chacun son projet 

On pouvait attendre de Jean-Yves Le Drian et de BernadetteMalgorn qu'ils possèdent sur le bout des doigts les sujets bretons sur lesquels ils ont planché, souvent ensemble, lui pendant ses six années de président, elle durant ses cinq années de préfète de région. Guy Hascoët n'a pas pour autant fait pâle figure à leur côté. Pour y arriver, il a certainement travaillé d'arrache-pied à rattraper son handicap depuis qu'il est entré en lice, voici cinq mois. Jean-Yves Le Drian était sans doute le plus tendu au début, même si son propos n'en a guère été altéré. C'est le lot du sortant, que d'être la cible privilégiée de ses concurrents et adversaires en quête de failles dans son bilan. Mais ni Guy Hascoët, ni Bernadette Malgorn n'ont choisi de jouer ce jeu-là. Ils ont préféré se consacrer à leur propre projet. 

La prime du sourire 

La prime du sourire revient à Bernadette Malgorn. Il est vrai qu'elle avait de quoi être ravie avec cette triangulaire qui lui tombe du ciel et les échanges aigres-doux entre ses deux adversaires à propos de l'échec de leur union, la première question du débat. Les propos sont cependant restés dans les limites de la bonne tenue. Du genre «Si vous vouliez bien me laisser parler, ce serait aimable», lancé par Hascoët à Le Drian. Ou, du même et à propos des bisbilles d'union ratée: «Jean-YvesLeDrian est trop influencé par les Rennais». Ce à quoi l'intéressé répond par ce qu'il a qualifié lui-même de «petite pique»: «Les écologistes rennais ont aussi eu une influence sur votre situation». Plus sévère, mais néanmoins réglo de la part du président: «Monsieur Hascoët est dans le fantasme en voulant faire croire qu'on va mettre des sommes considérables» dans le transfert de l'aéroport de Nantes. Et pour conclure: «Je voudrais qu'à l'avenir, les socialistes ne se mêlent pas de décider qui sont les bons et les mauvais écologistes», souhaite Guy Hascoët.


Politique de l'eau. Des outils inadaptés



Bernadette Malgorn.
«Nous sommes sous la contrainte de Bruxelles, une contrainte jusqu'alors extrêmement dure mais qui semble s'adoucir sous l'effet de l'autorité croissante des élus au détriment des bureaucrates. Un effet bénéfique, je suis favorable à l'autorité du politique sur l'administratif et je sais de quoi je parle! Je suis entrée en politique pour défendre la Bretagne à Paris et à Bruxelles, où c'est aujourd'hui le politique qui dirige. Le commissaire européen Michel Barnier n'est pas pour rien dans l'adoucissement que nous constatons. Il ne faut pas croire que la responsabilité incombe aux Bretons, ce n'est pas à eux de payer». 

Jean-Yves Le Drian. 
«Nous défendons aussi le rôle du politique dans la gestion de l'eau. Nous sommes pour la régionalisation de la politique de l'eau, pour une Agence de l'eau bretonne et non une Agence Loire-Bretagne qui va d'Ouessant au mont Gerbier-de-Joncs. Dans un rapport publié par le regretté président Philippe Séguin, la Cour des comptes fait l'inventaire des dysfonctionnements et conclut en estimant que les outils de la politique de l'eau sont aujourd'hui inadaptés». 

Guy Hascoët.
«La cogestion État-Région de l'eau ne réglera pas la question. Si on ne réduit pas les intrants et les pollutions de l'agriculture intensive, nous n'aurons pas d'amélioration. Quel est le bon niveau d'intervention? Faut-il plus de compétences au profit des régions? Nous verrons. Depuis trenteans, tout le monde, y compris l'État, s'assoit sur la loi. Et, depuis dixans, le tourisme a baissé de 20% en Bretagne et l'image de la région dégringole. La faute en revient à l'agriculture productiviste. Il faut baisser le nombre d'unités par bassin et trouver une formule de transition pour les agriculteurs».

Crise agricole. Réformer avec les agriculteurs



829661_7067224-malgorn2-t114a.jpgBernadette Malgorn.
«Nous avons des professionnels de l'agriculture. Ils sont performants et compétents, techniquement et écologiquement. Et ils entendent toutes sortes de gens qui viennent leur dire comment exercer leur métier. Une crise profonde secoue leur secteur et ils ont le sentiment de ne pas être entendus. Notre projet fait de la place à l'agriculture bio qui pourrait atteindre 20%. Mais la Bretagne a aussi besoin d'une agriculture productive et respectueuse de l'environnement. Nous avons un bassin de production, à nous de rester compétitifs. Ce n'est pas tant une question d'aides que de mécanismes à mettre en place. Les agriculteurs veulent vivre de leur travail». 

Guy Hascoët. 
«Les exploitants sont devenus des exploités agricoles. On a dérégulé le marché, les industriels ont poussé à la surproduction pour obtenir les prix les plus bas. L'Europe est-elle là pour protéger les agriculteurs ou pour les livrer pieds et poings liés au marché? J'ai de l'affection pour les agriculteurs. On ne peut pas leur demander d'être compétitifs, en concurrence avec d'autres pays du bout du monde. Nous voulons une agriculture qui rémunère les agriculteurs, par les marges de sociétés. Nous sommes pour une gestion régionale des aides européennes». 

Jean-Yves Le Drian. 
«On ne réformera pas l'agriculture sans les agriculteurs. Lors de la crise du lait, la France s'est réveillée très tard et la présidence française n'a pas été à la hauteur. Il faut de la détermination pour aborder l'élaboration de la nouvelle politique agricole commune. L'Allemagne s'est mieux débrouillée. Ici, c'est la production laitière qui dessine nos territoires. Il faut gérer les aides européennes, de l'ordre de600millions par an, différemment de ce qui se fait dans le reste de la France»

Point de vuePar Hubert Coudurier Le Drian découvre l'opposition

Bernadette Malgorn avait connu un début de campagne tumultueux en raison du député villepiniste Jacques Le Guen. Lequel refusait de lui céder la tête de liste de la majorité présidentielle. Jean-Yves Le Drian aura vécu une fin de campagne agitée du fait de son opposition à l'écologiste GuyHascoët. En se singularisant, tout comme le Limousin, par une triangulaire, la Bretagne a remis un peu de suspense dans cette élection régionale bien terne où tout semblait joué dès le premier tour. Certes, la liste du leader socialiste a creusé l'écart avec sa concurrente, pénalisée par un score légèrement inférieur à son prédécesseur, Josselin de Rohan en son temps, au point de rendre sa victoire très improbable. Mais lors du débat organisé par les trois chaînes bretonnes (Tébéo, Ty Télé et TVRennes 35), le président du conseil régional est apparu sur la défensive, agacé qu'on vienne lui contester son bilan et sa volonté d'union. Pugnace, la préfète n'a pas manqué d'insister sur le rôle de l'État, le déséquilibre est-ouest et la nécessité d'orienter la formation vers la recherche d'un travail. Ou encore sur son ancrage définitif dans une région qu'elle n'a jamais quittée. Quant à Hascoët, après avoir réglé, sans excès, ses comptes avec Le Drian dont il sera à l'avenir, n'en doutons pas, l'un des meilleurs opposants, l'ancien secrétaire d'État a souligné sa volonté d'éviter toute démagogie, notamment à l'égard des agriculteurs confrontés à l'échéance de la fin de la Politique agricole commune (PAC) en 2014. Autant dire que l'habileté et le sens de la communication dont Jean-YvesLeDrian a toujours fait preuve se trouvaient, hier, confrontés pour la première fois à deux poids lourds qui pèseront désormais dans un débat régional où le principal acteur n'avait jusqu'alors guère de réels opposants. Alors que la réforme territoriale s'impose désormais pour donner plus de lisibilité à l'institution régionale, dont le premier tour a montré qu'elle suscitait une certaine indifférence, le deuxième mandat du président Le Drian, qui se profile, sera sans doute moins confortable que le premier.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/fait-du-jour/regionales-le-grand-debat-18-03-2010-829661.php 

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 22:37
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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 21:52

http://lh4.ggpht.com/_eA1eLh-IuMA/S5mL4uQ0BMI/AAAAAAAAAfI/NeJoCMI20yc/DSC_4714.JPGDans un communiqué, la majorité départementale au conseil général du Morbihan apporrte son soutien à la liste menée par Bernadette Malgorn (majorité présidentielle).

 

"Le second tour des élections régionales se déroulera dimanche prochain. Dans ce scrutin, les conseillers généraux de la majorité départementale apportent leur soutien à la liste conduite par Bernadette Malgorn. Le Morbihan est le seul département qui dispose d’une majorité de droite/centre-droit en Bretagne."

"Cette majorité partage les valeurs que défendent Bernadette Malgorn et ses colistiers morbihannais. Elle réunit des élus de terrain conscients des difficultés de leurs concitoyens. L’abstention massive du week-end dernier les interpelle en regard de ce que représente l’action de la région pour chacun au quotidien."

"Dimanche, seule une importante mobilisation derrière Bernadette Malgorn permettra aux idées et aux valeurs qui fondent leur action dans le Morbihan d’être représentées au mieux au sein de la future assemblée."

"Pour la Majorité départementale : Joseph Kergueris (canton de Pluvigner), Yvette Année (Allaire), Yves Bleunven (Grandchamp), Yves Borius (Sarzeau), Joseph Brohan (Muzillac), Michel Burban (Questembert), Yannick Chesnais (La Gacilly), Guy De Kersabiec (Mauron), Denise Guillaume-Le Maréchal (Groix), Annick Guillou-Moinard (Vannes Centre), Aimé Kergueris (Port-Louis), Henri Kersuzan (Saint-Jean-Brévelay), Jean-Rémy Kervarrec (Plouay), Noël Le Loir (Baud), Philippe Le Ray (Auray), Pierre Le Teste (Rohan), Gérard Le Tréquesser (Belz), Joseph Legal (Malestroit), Gérard Lorgeoux (Locminé), Michel Morvant (Gourin), Pierrik Nevannen (Pont-Scorff), Michel Pichard (La Trinité-Porhoët), Gérard Pierre (Quiberon), Joseph Samson (Josselin), Jean Thomas (La Roche-Bernard)."

letelegramme.fr 

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 01:57
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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 01:38

La perspective d'une triangulaire galvanise les militants et sympathisants de la liste de la Majorité présidentielle « Ensemble, dessinons la Bretagne » qui n'ont pas attendu la rupture à gauche pour repartir à la rencontre des Bretonnes et des Bretons avant le grand meeting de Plougastel, jeudi.

Françoise Louarn, Daniel Doeuff, François Le Corre, Bernadette Malgorn, Emmanuelle Monnier, Patrick Berthelot, Gaelle Nicolas et Laurent Prunier

Dès lundi, des équipes étaient sur le terrain dans les quatre départements. La tête de liste régionale, Bernadette Malgorn, a rencontré en début de semaine ses colistiers et militants en Ille-et-Vilaine, dans les Côtes d'Armor, dans le Morbihan et dans le Finistère.

David Le Solliec, Teaki Dupont-Cochard, Marie-christine Le Ray, Bernadette Malgorn, Soizic Perrault, Brigitte Thomas, Hugues Jehanno accompagnés de militants

Le message est clair : après avoir résisté au premier tour, la liste de droite et du centre est en position de gagner dimanche. A condition de mobiliser les abstentionnistes du premier tour.
« Il y a désormais deux listes qui se réclament de la gauche et de l'écologie politique, militante, avec des partisans déclarés de la décroissance. Ce n'est certainement pas ce dont a besoin la Bretagne pour sortir de la crise. Nous, nous proposons une équipe soudée autour d'un projet pragmatique, réaliste qui fait de l'emploi, du développement économique, d'un vrai rééquilibrage à l'Ouest et au Centre ses priorités », explique Bernadette Malgorn..
Bernadette Malgorn estime que l'abstention s'explique par le « ras-le-bol » de familles touchées de plein fouet par la crise, qui ne perçoivent pas combien l'action du gouvernement de François Fillon et de Nicolas Sarkozy a permis d'éviter une crise plus profonde encore. « Ils doivent comprendre que nous avons besoin d'eux pour agir ».
Bernadette Malgorn souligne aussi combien elle a compris, bien avant le premier tour, l'appel de détresse lancé par certains agriculteurs. «Il y a un énorme décalage entre la crise que vivent les agriculteurs au quotidien et sa perception par les responsables nationaux et régionaux », explique-t-elle.
« Depuis six ans, la majorité sortante s'est désintéressée de cette question. Nous proposons un nouveau pacte de confiance entre l'agriculture, l'agroalimentaire et la société bretonne et de porter ce projet à Paris et à Bruxelles. ».
Le meeting régional de deuxième tour se tiendra jeudi, à 20h00, à Plougastel-Daoulas.

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 00:45
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