Chers Amis,
Merci à toutes et tous d’être aussi nombreux pour ce rassemblement du premier tour de notre liste « Ensemble, dessinons la Bretagne ».
Merci, à Dominique de LEGGE, Christine BOUTIN, Gérard LONGUET, Jean Marie BOCKEL et à vous tous qui dans cette salle représentez toutes les sensibilités de la Majorité présidentielle que nous avons RASSEMBLEES pour ENSEMBLE DESSINER LA BRETAGNE.
Notre responsabilité, celle de toute notre équipe : c’est de gagner cette élection, c’est de commencer la reconquête de la Bretagne.
Notre action s’inscrit dans la durée. Dimanche prochain être en tête pour reconquérir la Région le 21 mars.
Nous devons aussi nous préparer pour d’autres échéances. 2014, dans quatre ans, demain, avec la réforme des collectivités territoriales. Une grande réforme attendue par tous qui va donner de l’air, un nouveau souffle à la décentralisation.
Liste ensemble, dessinons la Bretagne...
Une grande réforme dont le général de Gaulle, avait posé les fondements dans son discours tenu à Quimper en Bretagne il y a 41 ans.
Une décentralisation de responsabilité pour permettre aux collectivités de se mettre toujours plus au service de la population, des entreprises, des associations… avec plus d’efficacité.
Une décentralisation qui rapproche les élus des citoyens pour faire vivre la démocratie locale. Elle en a bien besoin ! Aujourd’hui nous sommes en campagne pour les régionales et beaucoup de gens que nous rencontrons ignorent qu’il y a des élections, ne connaissent pas les compétences de la région. Et tous se plaignent du millefeuille administratif et aspirent à plus de lisibilité, de transparence…. Souvenez-vous de ce sondage demandant aux gens de citer le nom de leur Président de Conseil régional. A peine 26% en Bretagne étaient capables de citer son nom. Ne nous en réjouissons pas. Mais s’il fallait une preuve de la nécessité de cette réforme, en voilà une.
Cette réforme voulue aujourd’hui par le Président de la République est bien une décentralisation de responsabilité. Une décentralisation qui fédère les énergies, qui rassemble, qui responsabilise et non pas une décentralisation de revanche, de contre pouvoir comme l’entendent certains. Nous ne voulons pas d’une région forteresse avec une mentalité de citadelle assiégée. Nous voulons une région qui bâtisse des ponts entre les femmes et les hommes, des ponts entre les entreprises et la formation, des ponts entre le monde rural et le littoral, des ponts entres nos villes, des ponts entre les générations.
Nous voulons aujourd’hui et encore plus demain ASSUMER NOS RESPONSABILITES AU SERVICE DES BRETONNES ET DES BRETONS.
Nous devons nous préparer dès maintenant aux échéances futures pour reconquérir, nos départements, nos villes, nos communes.
Défi audacieux ? mais ensemble nous ne manquons ni de courage, ni de volonté, nous y arriverons.
Cette reconquête de la BRETAGNE est pour nous un devoir impérieux en ces temps de mutation et de crise. Le miracle économique breton a fait décoller la Bretagne, l’économie tournait toute seule, l’argent rentrait dans les caisses et l’on s’est offert le luxe de laisser nos collectivités aux mains de la gauche sans se poser assez tôt la question des mutations économiques et sociales. Aujourd’hui la Bretagne n’est pas épargnée par la crise qui vient frapper une région dont le modèle de développement lui même doit être refondé pour prendre toute sa place dans l’économie et la société du XXIème siècle.
Tous les territoires sont à reconquérir. Nous devons prendre en compte le fait urbain, la démographie, pour renverser ce mouvement qui de l’emprise culturelle de nos grandes villes a conduit à notre repli politique.
C’est pour cela chers amis, que j’ai décidé de changer de vie, pour me remettre au service de la Bretagne et avec notre équipe à votre service.
Mais je ne suis pas en service commandé, je suis une femme libre, je ne suis la marionnette de personne et je n’ai besoin de l’autorisation de personne pour défendre la Bretagne.
Si je suis là avec vous ce soir c’est bien pour servir la Bretagne et non la mettre au pas.
Et s’il fallait changer d’allure, ce n’est pas au pas qu’il faut mettre la Bretagne, le pas c’est le rythme des sortants. Nous, c’est au trot et même au galop que nous voulons mettre la Bretagne pour rattraper le temps perdu depuis de si nombreuses années.
Chers amis, notre engagement politique repose sur des valeurs.
Ce sont ces valeurs qui donnent un sens à notre engagement. Ce sont ces valeurs auxquelles nous devons sans cesse nous référer pour évaluer la justesse, la pertinence de nos actions.
Les valeurs qui ont imprégné la vie politique de la Bretagne pendant plus d’un demi siècle sont celles du gaullisme et de la démocratie chrétienne.
Le gaullisme, c’est le refus du renoncement. Le gaullisme, c’est croire en la capacité des peuples à prendre leur destin en main. Le gaullisme, c’est l’indépendance de la Nation et la liberté de la personne.
Le gaullisme social : c’est une certaine idée de la République, où chacun doit pouvoir trouver sa place, apporter sa pierre à l’édifice mais aussi recevoir en retour le fruit de son travail, le bénéfice de ses efforts.
Le gaullisme social, c’est savoir écouter, savoir dialoguer, savoir rassembler. C’est de tout mettre en œuvre pour que chacun ait la possibilité d’un avenir meilleur en offrant à chacun une égalité des chances.
Le gaullisme social c’est la participation au sein des entreprises mais également dans tous les secteurs de la vie sociale. Dans nos sociétés, tentées par le repli sur soi, le repli identitaire, voire l’égoïsme, jamais les idéaux portés par le gaullisme social n’ont été d’une aussi grande modernité.
Un autre pilier de nos valeurs la démocratie chrétienne. Elle a formé des générations de jeunes bretons dans les mouvements d’action catholique. Ils se sont ensuite sont engagés dans la vie politique économique et sociale. Elle est là pour nous rappeler que l’homme doit être au cœur de toutes nos actions, que nous devons rechercher le bien commun que la société doit permettre le développement intégral de la personne humaine. La démocratie chrétienne, c’est aussi notre idéal européen ; c’est encore la décentralisation de responsabilité, l’esprit de subsidiarité qui n’a jamais autant été invoqué et aussi peu mis en pratique.
Je n’oublierais pas nos amis libéraux qui ont tant apporté à la Bretagne pour y promouvoir l’esprit d’entreprise, les radicaux qui défendent les valeurs républicaines d’égalité et de laïcité, la Gauche Moderne et les progressistes qui savent briser les frontières partisanes pour se rassembler dans un grand projet au nom de l’intérêt général.
Voilà les valeurs que nous avons en partage. Voilà les valeurs portées par notre liste de rassemblement, d’ouverture et de diversité. Voilà les valeurs que nous avons reçues en héritage. Ces valeurs que l’on peut résumer par les mots JUSTICE ET LIBERTE.
C’est sur le socle de ces valeurs que nous voulons « dessiner ensemble la Bretagne de demain ».
Chers amis, nous vivons dans cette région depuis trop longtemps sous la domination d’une idéologie du XIXème siècle le socialisme qui de temps en temps se veut à visage humain, le socialisme qui durant six ans a tenté comme le disait leur slogan de « construire une Bretagne pour tous » et qui au final ne l’a fait pour personne. Le socialisme qui a endormi, bureaucratisé la Bretagne, le socialisme qui étouffé les énergies, un socialisme édredon dans le lequel se sont amortis les élans créateurs ….
Il est temps de nous débarrasser de cette idéologie et de nous rassembler sur nos valeurs de JUSTICE ET DE LIBERTE. C’est pour cela que nous sommes ici ce soir, c’est pour gagner et redonner à la Bretagne son vrai visage : une Bretagne pour chacun, une Bretagne où chacun puisse travailler, créer, bien vivre, s’épanouir, une Bretagne généreuse, ouverte sur le monde. Une Bretagne de la JUSTICE ET de la LIBERTE.
Oui le monde change. Non la CRISE ne s’est pas arrêtée aux portes de la Bretagne. Ses conséquences sont dramatiques pour beaucoup. Elles auraient pu provoquer une catastrophe mondiale comme la crise des années 30. C’est l’action lucide, courageuse et déterminée de Nicolas Sarkozy, à Bruxelles, au G20 et partout où se dessinait le sort du monde qui a permis de l’éviter.
Face à cette situation, il y a plusieurs attitudes possibles. Il y a ceux qui surfent sur ces peurs. Il y a ceux qui prônent le repli sur soi dans une sorte d’immobilisme en espérant avec une nostalgie que l’on revienne à des temps meilleurs. Comme si nous allions empêcher la terre de tourner !
Il y a les utopistes de la décroissance. Il y a encore ceux qui vont puiser dans le passé les veilles recettes qui ont échoué partout où elles ont été mises en œuvre.
A tous ceux-là je veux dire qu’ils prennent une lourde responsabilité envers nos concitoyens. Car ce ne sont ni le repli sur soi, ni la décroissance, ni l’immobilisme qui permettront à la France, à la Bretagne de retrouver leur rang, de redonner une ambition à notre pays, un espoir à notre jeunesse.
Toutes ces solutions du passé n’auront, chers amis qu’une conséquence, ce sont nos concitoyens les plus fragiles qui paieront le prix fort. Pensons par exemple aux retraités. Que se passera-t-il si on ne fait rien ? Les retraites, souvent trop modestes verront leur pouvoir d’achat continuer à s’éroder.
C’est tout à l’honneur du Premier ministre François Fillon sous l’impulsion du Président de la République de s’atteler à ces nécessaires réformes.
Et ce n’est pas nous Bretons, qui avons le sens du travail, de l’effort, qui reculerons devant le premier obstacle qui se présente à nous. Nous serons des partenaires de l'État et du gouvernement pour conduire ces réformes dans l’esprit de JUSTICE ET DE LIBERTE qui nous anime tous.
Si nous sommes rassemblés ce soir c’est parce que nous voulons, dès aujourd’hui, « ensemble dessiner un avenir à la Bretagne ». Retrouver notre esprit conquérant.
Ces derniers mois, avec nos colistiers, nous sommes allés à votre rencontre. Nous avons croisé des femmes et des hommes pleinement engagés dans la vie politique, dans la vie économique, sociale et culturelle de notre région.
Beaucoup nous ont confié leurs souffrances dans la difficile situation économique et sociale que nous traversons. D’autres nous ont fait part de leurs projets. Des femmes et des hommes qui ont fait part de leurs projets, qui m’ont montré leur détermination, leur volonté, leur courage, leur imagination pour s’unir se rassembler pour « dessiner la Bretagne » de demain.
Cette Bretagne que nous voulons bâtir pour redonner un avenir à notre jeunesse. Car ce sont bien les jeunes qui sont au cœur de notre action. Cette jeunesse qui doit retrouver un esprit conquérant pour découvrir toujours et toujours de nouveaux horizons.
Voilà, chers amis, les raisons de notre engagement. En vous voyant vivre, travailler, imaginer, créer, nous avons été convaincu que tout cela était possible pour la Bretagne. Que vous avez plein de talents, que vous avez de l’énergie à revendre. Nous avons compris aussi combien vous aviez besoin d’être encouragés, soutenus, accompagnés dans vos projets.
Que beaucoup d’entre-vous aviez le sentiment d’avoir été délaissés ces dernières par une région qui s’est bureaucratisée. Une région où l’on passe plus de temps à colloquer qu’à dialoguer et à faire des études qu’à décider et agir.
Avec notre équipe de la Majorité présidentielle nous vous proposons un PACTE DE CONFIANCE POUR ENSEMBLE DESSINER LA BRETAGNE.
Notre pacte de confiance, c’est de mettre la région aux services des bretonnes des bretons, des collectivités, des entreprises, des associations… en considérant que tous les projets portés par vous sont dignes d’intérêt.
Notre pacte de confiance, c’est libérer vos énergies créatrices et non pas ajouter des contraintes
Notre pacte de confiance, c’est une Région réactive, souple, transparente qui s’adapte à vous et non pas qui exige que vous vous adaptiez à elle.
Notre Pacte de confiance, c’est aussi : dialoguer avec tous les Bretons et pas seulement avec ses amis, décider démocratiquement au sein de l’assemblée régionale et non pas dans des cénacles d’experts, agir rapidement sans se laisser enfermer dans une bureaucratie paralysante.
Chers amis au cœur de notre action il y a l’emploi.
Travailler en Bretagne si je le veux.
L’esprit d’entreprise, celui qui a forgé notre région, avec ces capitaines d’industrie, ces chercheurs, ces ingénieurs, ces artisans, ces agriculteurs, ces pêcheurs, ses professionnels du tourisme porteurs de l’image authentique de la Bretagne …. il n’a pas disparu en Bretagne.
Il est bien vivant nous l’avons rencontré à Quimper ou Guingamp ou dans des secteurs aussi difficiles que le textile des entreprises savent résister aux délocalisations. Des entreprises continuent à investir pour diversifier leur activités, pour capter de nouveaux marchés, ici en Bretagne dans la « croissance verte », les énergies renouvelables en milieu agricole ou urbain, mais aussi pour exporter nos produits sous le signe de la qualité et de l’authenticité.
Nous avons vu notre économie maritime se battre de Paimpol, chez Yannick HEMEURY, ou Erquy, chez Christiane LEMASSON, jusqu’au Guilvinec chez Jessica JAOUEN, ou Concarneau en passant par Roscoff ou Lorient pour moderniser les bâtiments, être plus économes en énergie, créer des nouveaux outils de pêche pour préserver la ressources. Et toute une série de compétence disponible pour se redéployer aussi vers de nouvelles activités
Nous avons rencontré aussi, les ostréiculteurs et conchyliculteurs du golfe du Morbihan jusqu’au nord Bretagne confrontés à la crise des juvéniles et toujours soucieux de défendre des productions qui font la réputation de la Bretagne.
L’agriculture bretonne, confronté aux défis économique et écologique, trop souvent désignée du doigt comme source de tous les maux n’a cessé d’investir pour moderniser les exploitations, comme peuvent en témoigner nos sept colistiers travaillant dans l’agriculture ou l’agroalimentaire.
En Bretagne, l’agriculture bio a toute sa place comme nous l’avons vu à Châteaulin à Plourin et à Plufur cher Hervé GUELOU. L’agriculture de terroir peut se développer à Plounévezel comme à Bourg des Comptes. Des agricultures de circuits courts peuvent vivre dans la périphérie de nos grandes agglomérations.
Mais nous sommes convaincus qu’une agriculture productive et maîtrisée écologiquement est le gage de la pérennité et du développement de notre industrie agroalimentaire premier employeur de Bretagne et premier créateur de notre richesse. Qui dans un monde où un milliard de personnes ne mangent pas à leur faim peut se soustraire à cette responsabilité. Surement pas nous. Et nous proposons de sceller un nouveau Pacte de confiance entre l’agriculture, l’agroalimentaire et la société bretonne.
Chers amis, nous voulons que cet esprit d’entreprise se diffuse dans toutes les sphères la société. Donner envie aux jeunes de s’investir dans l’aventure de l’entreprise.
Les jeunes filles et garçons avec lesquels avons discuté à la Faculté des Métiers de Ker Lann, au CFAI de Plérin, au CFA de la Chambre de Métiers du Morbihan, n’est-ce pas, Marie-Christine LE RAY, ces filles et ces garçons se forment avec enthousiasme. Ils croient en leur avenir.
Les jeunes ....derrière Bernadette Malgorn
Mais eux aussi attendent une région à leur service. C’est pour cela que nous voulons créer le « Breizh Campus » : pour répondre au paradoxe breton ou à l’excellence académique ne répond pas une capacité d’emploi dans la région.
Il nous faut décloisonner les systèmes de formation en faisant de l’apprentissage à tous les niveaux. Multiplier les passerelles entre le monde économique et la formation. Donner une nouvelle chance à ceux qui ont connu un échec dans l’enseignement supérieur. Rattraper les décrocheurs. Créer un label Lycée/entreprises. Diffuser la culture entrepreneuriale avec des « juniors entreprises » et « des juniors associations » dont nous avons sur notre liste Benoit RENAUT, notre benjamin, le président national.
Ce grand projet pour le travail, l’emploi, la formation, nous le conduirons ensemble avec tous les partenaires y compris les partenaires sociaux.
Car nous n’agissons pas pour mais avec. Et quand nous agissons pour les jeunes c’est avec eux. Il y a sur notre liste neuf jeunes de moins de 25 ans dont plusieurs en position éligible.
Saluons Benoit, Caroline, François, Jessica, Jonathan, Marie, Madline, Doris, Adrien, Hugues, Florence.
La confiance d’abord. Nous ne sommes pas là pour créer des contraintes mais pour LIBERER LES ENERGIES BIEN VIVANTES DE LA BRETAGNE.
Bien vivre en Bretagne. C’est rééquilibrer l’Est et l’Ouest de la région, le Centre et le littoral. Non pas en pénalisant l’un pour privilégier l’autre. Non pas en pratiquant à coups de subventions des politiques d’apparence redistributrices. NON. Non, rééquilibrer les territoires bretons c’est donner à chacun d’entre eux la possibilité de développer ses projets au service de l’ensemble.
C’est prendre en compte le fait urbain mais une ville qui rayonne sa richesse sur l’ensemble du territoire et non pas qui cannibalise son milieu rural.
Rééquilibrer les territoires ce n’est pas mettre les territoires en concurrence mais avoir la conviction que le cœur de la Bretagne ne bat bien que lorsque que ses ventricules occidental et oriental fonctionnent au même rythme.
Rééquilibrer, les territoires ce ne sont pas de vagues promesses sur le BGV mais notre détermination à obtenir Brest et Quimper à 3H de Paris et 1H30 de Rennes et l’achèvement de la RN 164. Nous en avons bien vu l’urgence de Châteaulin à Montauban de Bretagne et passant par Saint-Caradec.
Rééquilibrer le territoire c’est accompagner les professionnels du transport et de la logistique dans leurs efforts vers la multimodalité dont notre péninsularité renforce le caractère stratégique.
Rééquilibrer le territoire, c’est encore diffuser le Très haut débit partout et pour tous. Il est loin le temps ou nous étions pionnier dans ces matières.
C’est toujours trouver des solutions pérennes pour sécuriser notre approvisionnement énergétique tout en développant les énergies renouvelables comme la méthanisation et le photovoltaïque comme nous avons vu des exemples de Plélo à Saint-Méen-le-Grand ou Saint Brieuc.
Bien vivre en Bretagne. C’est enfin chers amis affirmer AVEC FIERTE ET SANS COMPLEXE QUE NOUS SOMMES ECOLOGISTES. Que nous défendons notre patrimoine naturel. Que nous voulons un meilleur équilibre entre les activités humaines et la nature. Mais l’écologie que nous défendons n’est pas une idéologie, une idéologie de la décroissance. Une pratique réservée à une élite. Nous défendons une écologie populaire. Une écologie qui ne soit pas un luxe mais accessible à tous y compris les familles les plus modestes qui elles aussi ont le droit de pouvoir réduire leur facture d’électricité. Voilà de vrais enjeux traités le « grenelle de l’environnement ».
C’est avec le même souci de protection des populations et de la nature qu’a été réglé le problème des algues vertes. Nous accompagnerons le plan gouvernemental qui va dans le bon sens, avec détermination et vigilance.
Bien vivre en Bretagne cela concerne aussi nos îles. Elles sont le miroir de la Bretagne. Des « Bretagnes » en miniature. Des Bretagnes dont il faut préserver la biodiversité mais des îles qui doivent aussi rester des lieux de vie et résoudre les problèmes de transport, de logement et d’emploi nous nous y engageons.
Bien vivre en Bretagne. Mais quelle Bretagne ? Le sujet de la réunification doit être traité avec sérieux.
Il sera traité par un binôme, un rennais et un finistérien muni d’un mandat concret sur les transports, l’université, la recherche, l’hôpital.
Nous avons rencontré à Redon Christophe BECHU et son équipe, et nous avons déjà décidé de créer une commission interrégionale pour gérer les crédits de la culture. La confiance d’abord.
Créer et s’épanouir en Bretagne le troisième pilier de notre PACTE DE CONFIANCE. C’est valoriser notre patrimoine naturel, culturel, nos langues en danger, la langue maternelle de nos parents ou grands parents.
La culture bretonne, c’est l’addition de toutes les initiatives petites ou grandes, celles de l’industrie du spectacle comme celles prises par les bénévoles, celles de la culture bretonnante comme les formes plus contemporaines. C’est toute cette culture vivante que nous entendons soutenir sans les opposer en Bretagne.
La culture et l’attractivité de la Bretagne c’est valoriser notre patrimoine et pour cela déjà bien le connaître. C’est promouvoir les métiers d’art et de tradition dans lesquels beaucoup d’artisans ont des « savoir faire » à transmettre.
La Bretagne est une terre du sport. Nous voulons aider les clubs sportifs amateurs qui par leurs actions notamment auprès des jeunes participent à créer du lien social dans les communes et dans les quartiers de nos villes. S’il est bien une activité qui fédère c’est le sport il doit être accessible à tous c’est pourquoi dans notre PACTE DE CONFIANCE nous privilégions deux axes le handisport et le sport féminin.
Enfin que serait la Bretagne si elle n’était généreuse et ouverte au monde.
Elle doit être un modèle de la parité. Les femmes qui ont participé chez Delphine DAVID, à notre table ronde le 8 mars, à Monfort-sur-Meu, nous ont montré combien d’entre-vous les femmes étaient engagées dans la vie professionnelle, associative, culturelle, politique ou familiale. Combien vous participiez au développement de la région par votre énergie, votre matière grise.
Faire de la Bretagne un modèle de la parité, un modèle de lutte contre les exclusions et les discriminations. Faire de la Bretagne un modèle pour donner l’égalité des chances à tous les blessés de la vie, les handicapés, c’est faire de la Bretagne un modèle pour donner une seconde chance à tous ceux qui ont connu un échec. C’est participer à la prévention des problèmes de santé publique, le suicide, la consommation d’alcool, de drogues… C’est en lien avec les partenaires sociaux qu’il faut lutter contre les troubles musculo squelettiques et la souffrance au travail.
C’est intensifier les liens intergénérationnels : mettre la technique au service de l’autonomie des personnes handicapées ou vieillissantes. C’est permettre aux jeunes d’aller se former à l’étranger de s’engager dans des causes humanitaires. C’est créer un Service civique breton…
Vous avez compris, chers amis que nous voulons renouer avec toutes les valeurs qui ont fait la force de la Bretagne et qui nous avait permis d’être l’une des régions les plus attractives de France.
La Bretagne dont l’on voit toujours le drapeau dans les grandes manifestations internationales.
La Bretagne présente dans tous les pays du monde même dans les endroits les plus reculés de la planète, ici un breton chef d’entreprise, là un bénévole de l’humanitaire, un chercheur, un sportif, navigateur aventurier… C’est cette Bretagne là que nous aimons, fière, conquérante, ouverte aux autres accueillantes. Réveillons la Bretagne !.
Nous ne dessinerons pas la Bretagne à votre place. Nous avons écrit « ensemble dessinons la Bretagne ». Notre œuvre sera belle parce qu’elle sera collective.
Alors chers amis retrouvons l’esprit conquérant de la Bretagne. Celui de l’époque où l’on cultivait le lin et le chanvre dans nos champs. Qu’il était transformé en toiles et cordes dans chez les artisans de nos villes. Qu’elles équipaient nos navires et que les Bretons partaient à la découverte des continents.
Voilà l’esprit qu’il faut retrouver, il est là présent chez chacun d’entre vous il ne demande qu’à se révéler, qu’à se libérer. C’est cette Bretagne là qu'ensemble nous voulons dessiner dès dimanche.
Alors chers amis, il reste plus que trois jours pour aller au devant des Bretonnes et des Bretons. Nous comptons sur la mobilisation de chacun d'entre vous pour convaincre vos
parents, vos amis, vos voisins qu'un avenir meilleur est possible, qu'ensemble nous allons le dessiner.
Dimanche, nous serons en tête et le 21 mars sera le printemps de la Bretagne.
En avant la Bretagne.
Vive la Bretagne.
Vive la France.
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François Fillon a fait étape à Vannes (56) cet après-midi où il a pu échanger sur les enjeux des élections régionales avec des élus UMP et la tête de liste Bernadette Malgorn. 
Le Premier Ministre François Fillon c'est déplacé en personne à Vannes avec Mme Roselyne Bachelot et Laurent Wauquier pour soutenir Bernadette Malgorn et la Liste "Ensemble Dessinons la Bretagne".
L'objectif est "d'être devant au premier tour" des élections régionales des 14 et 21 mars, pour "créer une dynamique", a affirmé aujourd'hui l'UMP. "L'objectif est d'être devant au premier tour", a déclaré Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP, lors du point de presse hebdomadaire du parti gouvernemental.
Il "faut que nos candidats, dans chacune des régions, fassent le meilleur score possible, soient devant pour créer la dynamique", a de son côté affirmé Frédéric Lefebvre, porte-parole du parti.
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