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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 23:22

 

« Je siffle la fin de la récréation »

 

http://sphotos.ak.fbcdn.net/photos-ak-snc1/v2746/171/49/33979582309/n33979582309_1517493_7774374.jpgVoilà déjà quelques semaines qu’une pléthore de candidats à la présidence des jeunes populaires est sortit du bois. Sans parler de tous ces blogs plus ou moins partisans qui envahissent la toile.

C’est à croire que pour ces jeunes, la politique n’a qu’un seul but : se servir sois même, ses intérêts personnels et se moquer de tous ces jeunes qui croient en la politique et s’engagent au service des autres.

Je ne m’adonnerai donc pas à commenter chacune des candidatures aussi farfelues soient-elles, j’en laisse le loisir aux jeunes pops eux même. Néanmoins notre mouvement (premier parti politique de jeunesse de France), nos jeunes méritent mieux que cela.

Voilà maintenant près de 10 ans que je me suis engagé au service de notre mouvement pour défendre et servir nos valeurs. De simple responsable de ville, à responsable départemental puis depuis bientôt deux ans délégué de la 1ère circonscription de Seine-Saint-Denis, j’ai gravi les échelons du mérite avec la même détermination, celle de faire triompher nos valeurs.

Militant je le suis et chef de file ou manager je l’ai toujours été comme peut le témoigner mon parcours au service de notre mouvement ou encore l’ascension du Mouvement National des Jeunes Sarkozystes né en Seine-Saint-Denis au lendemain de l’élection de Nicolas SARKOZY, dont je suis l’un des fondateurs.

Je veux être le candidat du renouveau, celui qui incarne le sérieux et la maturité qui semble faire défaut dans cette campagne de cour de récréation.

Je veux être le Président des Jeunes Pop’ capable de parler à tous les jeunes de France quelque soit leur origine géographique ou sociale, leurs parcours ou formations professionnels, des jeunes de l’ouest parisien en passant par les milieux ruraux à ceux des quartiers dont je suis issu.

 

Mike BOROWSKI 

Candidat à la présidence des Jeunes Populaires

Saint-Ouen (93)

 

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 13:36

 

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ALLOCUTION DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Palais de L'Élysée - Mercredi 2 Juin 2010

Monsieur le Président du Conseil mondial de l'Eau, 
Monsieur le Vice-président du Conseil mondial de l'Eau, 
Messieurs les Ministres, 
Monsieur le Ministre des Ressources en eau de la République populaire de Chine, et Monsieur le Ministre de l'Environnement et des Forêts de la République de Turquie, qui nous font l'honneur de leur présence,

Permettez-moi tout d'abord de vous souhaiter à tous la bienvenue à Paris, à la Présidence de la République française, où nous sommes heureux que vous ayez accepté de vous arrêter, sur la route qui vous conduira demain et après-demain à Marseille.

Le moment que nous partageons aujourd'hui est un moment solennel et joyeux, parce que la France et Marseille, ont été retenues par le Conseil Mondial de l'Eau pour organiser le 6ème Forum mondial de l'Eau en mars 2012. Nous en sommes tous profondément heureux et je veux remercier tous ceux - nombreux ici - qui ont défendu et fait gagner cette double candidature.

Le moment présent reste, pourtant, un moment grave : parce que la question de l'eau, est l'un des enjeux les plus lourds du siècle qui s'ouvre.

L'eau abondante et saine qui coule de chaque robinet dans nos pays ne doit pas le faire oublier que, en cet instant même, en bien des points du monde, l'eau est souillée ou trop rare. Toutes les quinze secondes, un enfant meurt dans le monde à cause de l'eau sale. Dans le monde d'aujourd'hui, l'eau tue plus que les guerres, la famine ou le sida.

En cet instant, en bien des points du monde, l'eau manque pour irriguer des champs ; l'eau manque pour produire de l'énergie et l'énergie manque pour produire de l'eau potable. En cet instant, en bien des points du monde, la sécheresse tue et des inondations sévissent.


En ouvrant officiellement, à vos côtés, la préparation du 6ème Forum mondial de l'eau qui se tiendra à Marseille en mars 2012, voilà ce à quoi je pense. Vous l'avez compris, pour moi, la question de l'eau est une urgence absolue. Elle est la question de ce siècle. Car de l'avenir de l'eau, pour reprendre le titre d'un récent ouvrage d'Erik ORSENNA, dépend bel et bien l'avenir des hommes. 
*

Les Forums de l'Eau sont des rendez-vous cruciaux pour nous tous : c'est le moment de rendre à l'eau sa place sur la scène internationale, la première.

Je compte que notre pays en soit digne avec toute son expérience. Cette expérience, c'est celle d'un pays qui, dès 1964, s'est dotée d'une loi sur l'eau, s'est dotée de comités de bassin, ces « parlements de l'eau » qui ont, d'une certaine façon, préfiguré les instances et la gouvernance du Grenelle de l'Environnement.

Notre culture de l'eau est forte. Un pays où le marché de l'eau atteint un chiffre d'affaires de plus de 15 milliards d'euros, mobilise plus de 110 000 emplois. Un pays qui possède trois leaders mondiaux français des constructions et des services pour l'eau potable et les eaux usées, dont deux sont justement les deux premières entreprises mondiales. Un pays, enfin, qui a su faire de la filière « eau et assainissement » sa filière verte la plus mature, où nous disposons grâce aux services des eaux et à leur savoir faire d'une eau courante de très haute qualité.

C'est avec tous ces acquis que nous porterons le rendez-vous de Marseille en 2012. Cette superbe ville, ville méditerranéenne, ville ouverte sur le monde, mélangée, vive, colorée et accueillante, qui d'ailleurs sera consacrée capitale européenne de la culture l'année suivante, en 2013.

Et il y a peu d'endroit en France où, comme à Marseille et en Provence, l'on connaît aussi bien l'immense valeur de l'eau. Demain, sachez que tout autour de vous, les pays des rives de la Méditerranée ne possèdent qu'1% de l'eau douce de la planète.

Il reste, Monsieur le Maire, cher Jean-Claude GAUDIN, à louer votre efficacité et votre ténacité. Je sais combien votre ville a été une candidate exigeante, déterminée et entreprenante.

Ce rendez-vous, nous ne le réussirons pas seuls. Même si je me réjouis que la candidature de la France l'ait emporté, je souhaite étroitement associer l'Afrique du Sud, qui était candidate également au travers de la ville de Durban. Je tiens à dire combien nous tenons, plus largement, à la participation de tout le continent africain, que la France a accueilli fraternellement à Nice au début de cette semaine pour le sommet France-Afrique.

Et j'en appelle à tous, à toutes les volontés et à toutes les expériences. J'en appelle à nos prédécesseurs qui ont organisé des forums mondiaux : le Maroc, les Pays-Bas, le Japon, le Mexique et bien entendu la Turquie qui, elle aussi, avait offert comme écrin au 5ème Forum mondial de l'Eau, cette ville merveilleuse qu'est Istanbul. Je veux d'ailleurs souligner que c'est la Turquie qui nous transmet aujourd'hui la responsabilité symbolique du Forum mondial de l'Eau. J'espère que, pour l'organisation du Championnat d'Europe de football, c'est la France qui passera le témoin à la Turquie après 2016.

Les Nations Unies avaient donné pour emblème à la décennie 2005-2015 : « l'eau c'est la vie ». Nous sommes désormais à 5 ans de l'échéance et - je dois l'avouer -, les chiffres nous accablent : 
§ 1 milliard d'habitants n'ont pas accès à l'eau potable ; 
§ 2,5 milliards d'habitants n'ont pas accès à l'assainissement ; 
§ 8 millions de personnes, dont 2 millions d'enfants, meurent chaque année de l'eau insalubre qu'ils boivent.


Ce signe est d'autant plus alarmant que l'eau est au carrefour de tous les défis du monde : croissance démographique, urbanisation, croissance des pollutions, changements climatiques, crises écologique et économique. Il n'y aura pas de développement, encore moins de développement durable, sans résoudre la question de l'eau. 
*

Mon premier vœu pour le processus qui s'engage et qui nous conduira au 6ème Forum mondial de l'Eau, est à la fois simple et immense : faire de l'eau une ressource protégée, à partager au sein d'un même pays, comme entre les nations.

Dès lors s'impose à nous le défi d'une gestion raisonnée et partagée de la ressource en eau. Pour ce faire, il faut mettre l'eau au cœur des politiques, de toutes nos politiques. 
*

Cela m'amène au deuxième vœu fondamental que je forme : que le Forum mondial de l'Eau de Marseille se donne les moyens de reconnaître et d'organiser un droit universel à l'eau et à l'assainissement.

C'est pourquoi la France a doublé depuis 2005 les financements accordés pour l'eau et son assainissement au titre de l'aide publique internationale.

L'Etat n'est pas seul dans cette coopération. Grâce à la loi de 2005, dite OUDIN-SANTINI relative à la coopération décentralisée, les collectivités locales et les agences de l'eau peuvent mener leurs propres actions de solidarité auprès des villes et des villages du Sud. En 2008, l'ensemble des financements français a permis l'accès à l'eau et à l'assainissement de 2,5 millions de personnes supplémentaires dans les pays en développement.

Lorsque la France présidera le G8 et le G20, en 2011, nous replacerons également la question de l'eau au cœur des discussions.

Je souhaite autour du prochain Forum de Marseille : qu'il expérimente un processus de concertation autour de l'eau entièrement nouveau, ouvert sur toutes les parties prenantes, à l'image de ce qu'a été, en France, le Grenelle de l'Environnement, rassemblant les ONG, les collectivités, les entreprises, les syndicats et les Etats.

Pour la France, l'Etat, les élus, les collectivités, les associations, les acteurs réunis au sein du Partenariat français pour l'eau, tous seront mobilisés pour transposer à plus grande échelle ce mode de gouvernance qui a été et qui reste un véritable gage de succès partagés et de progrès d'intérêt commun. L'eau traverse -- aisément ou difficilement - les nations : je souhaite pour Marseille 2012 un dialogue sans frontières, ni tabous, ni cloisons. Je compte sur vous tous pour que ce soit une véritable réussite. 
*

Je vous souhaite à tous un travail riche et fructueux, pour que la préparation du Forum, que nous lançons aujourd'hui à Paris et demain à Marseille, aboutisse, en 2012, à une prise en compte partagée de la question de l'eau, ce défi pour notre temps et pour l'avenir du monde. Pour que tous les hommes, à l'image de René Char, soient, demain, des hommes « de jour pur et d'eau courante ».

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 12:34

 

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-NICE0048.jpg

M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Séance d'ouverture du XXVème Sommet Afrique-France

Nice -- Lundi 31 mai 2010


Majesté, 
Madame et Messieurs les chefs d'Etat, 
Messieurs les chefs de Gouvernement, 
Mesdames et Messieurs les chefs de délégation, 
Mesdames et Messieurs les Ministres, 
Monsieur le Président de la Commission de l'Union Africaine, 
Monsieur le Président de la Banque Mondiale, 
Monsieur le Commissaire Européen au Développement, 
Mesdames et Messieurs les représentants d'organisations internationales et régionales, 
Mesdames et Messieurs les chefs d'entreprise et représentants du monde du travail, 
Mesdames et Messieurs, Chers invités,

 

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-IMG_1788.jpgPermettez-moi tout d'abord de vous souhaiter à toutes et à tous la plus amicale des bienvenues dans cette magnifique ville de Nice dont, par un heureux hasard de calendrier, la France célèbre en ce moment même le 150ème anniversaire du rattachement à notre communauté nationale. Permettez-moi, de remercier son Maire, Christian Estrosi, et à travers lui tous les Niçois pour leur hospitalité et pour la chaleur de leur accueil.

Mesdames et Messieurs, c'est avec fierté que la France vous reçoit. Et, c'est avec fierté que nous nous apprêtons avec le concours des chefs d'Etat et des chefs de délégation représentant l'ensemble du continent, à présider aux travaux de ce 25ème grand rendez-vous entre l'Afrique et la France.

Je mesure pleinement, en cet instant, l'honneur que vous faites à la France, Majesté, Madame et Messieurs les chefs d'Etat et de Gouvernement, par votre présence ici. Mais je mesure également la responsabilité que votre présence, par les attentes qu'elle exprime, fait peser sur nous.

Je sais que d'aucuns se sont interrogés sur l'opportunité qu'il y a à nous réunir à échéances régulières dans ce format. Un Sommet Afrique-France, pour quoi faire ? Est-ce encore utile ? Ne faut-il pas y voir, de la part de la France, l'expression, comment le dire d'une forme de néo-colonialisme ? Ou encore la volonté d'entretenir, par la perpétuation d'un rite qui serait devenu désuet, l'illusion d'un rôle révolu ?

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-NICE0072.jpgPoser ces questions ce n'est offenser personne. Et d'ailleurs ces questions nous nous les sommes posées, vous vous les êtes posées. Et pourtant chacun d'entre nous y avons répondu avec force par notre présence ensemble. Nous avons dit oui ces réunions ont un sens. Oui, il existe entre la France et l'Afrique une relation particulière ; qui ne se substitue à aucune de celles que votre continent entretient avec d'autres pays et qui n'est soluble non plus dans aucune autre. Oui, nous avons des choses à nous dire, et par-dessus tout nous avons des choses à faire ensemble. Et Mesdames et Messieurs les chefs d'Etats et de gouvernement, Majesté, je suis intimement convaincu qu'il n'est plus possible d'évoquer les grandes questions du monde sans la présence de l'Afrique.

Ce qui fonde notre conviction, c'est la claire conscience que nos destins sont indissolublement liés. L'échec de l'Afrique serait le drame de l'Europe. L'Europe et la France, nous avons un intérêt majeur à la réussite de l'Afrique. Douze kilomètres séparent nos deux continents, il y a une communauté de destin, une communauté d'intérêts. La nouvelle relation franco-africaine que j'appelle de mes vœux, je la veux décomplexée et c'est pour cela que j'ai voulu poser la question du pourquoi un sommet France- Afrique dès le début, décomplexé. Entre amis, dans une relation de confiance, on doit pouvoir parler de tout, sans fâcherie et sans gêne. Une relation partenariale. Il n'y a pas d'un côté des grands pays, de l'autre des petits, mais des partenaires qui ont des intérêts à défendre, des points de vue à faire valoir, sur la base d'une relation d'égalité et tournée vers le futur. Dieu que nous avons passé du temps à évoquer le passé alors que nous avons tant à faire pour construire l'avenir, bien sûr en tirant les leçons de ce passé.

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-NICE0077.jpgL'Afrique est notre avenir. Longtemps en marge, le continent africain s'impose chaque jour davantage comme un acteur absolument majeur de la vie internationale. Le formidable dynamisme démographique de l'Afrique, ses ressources considérables, en font la principale réserve de croissance de l'économie mondiale pour les décennies à venir. De son évolution, je veux dire de l'évolution de l'Afrique, de notre capacité commune à assurer son développement, dans la paix et la stabilité, dépend pour une large part notre propre devenir. Aucun, absolument aucun des grands problèmes auxquels notre monde est confronté ne pourra trouver de solution sans la participation active du continent africain. Et, je veux dire que la France et l'Europe ont autant besoin de l'Afrique que l'Afrique a besoin de l'Europe et de la France.

C'est pour entrer de plain-pied dans ce partenariat que nous avons souhaité placer au centre de nos discussions trois thèmes.

D'abord le premier thème, incontournable, nous n'avons plus de temps à perdre, c'est celui de la place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale.

Maintenant il faut que les choses soient claires, et que chacun joue carte sur table. Si l'on se dit l'ami de l'Afrique, alors il faut être prêt à faire une place à l'Afrique dans la gouvernance mondiale. Il ne peut pas y avoir deux discours, il ne peut pas y avoir d'hypocrisie. On ne peut pas dire qu'il faut associer étroitement l'Afrique au traitement des grands sujets qui touchent à la paix, à la sécurité, à l'équilibre du monde, et ne pas en tirer les conséquences. Le continent africain doit occuper, dans les enceintes qui traitent de ces sujets, toute la place qui lui revient, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Nous ne pouvons plus gérer le monde du 21ème siècle avec les institutions du 20ème. C'est une question de légitimité, et d'efficacité, le Conseil de Sécurité des Nations Unies doit être réformé. Et, il est absolument anormal que l'Afrique ne compte aucun membre permanent du Conseil de Sécurité.

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-NICE0068.jpgDe la même façon, la France lorsqu'elle présidera le G8 et le G20 prendra des initiatives en la matière.

Le second thème qui figure au menu de nos travaux sera celui de la paix et de la sécurité en Afrique.

La stabilité est le préalable indispensable à toute politique de développement. Les interventions extérieures au continent africain ont quasiment cessé. Je tiens d'ailleurs à rendre hommage au rôle joué par l'Union Africaine, représentée ici par son Président et par le Président de sa Commission, que je salue. La France a très largement tiré les conséquences de cette évolution, à travers la réforme de son dispositif militaire sur le continent africain

De nouvelles menaces apparaissent : piraterie, terrorisme, trafics de drogue. Elles fragilisent les Etats africains.

Je souhaite pouvoir échanger avec vous sur les crises institutionnelles en Afrique. Vous connaissez notre position sur la démocratie et les Droits de l'Homme : ce ne sont pas des valeurs occidentales, ce sont des valeurs universelles. En Afrique comme ailleurs, la population demande des comptes au gouvernement. En Afrique comme ailleurs, le déficit de démocratie et les violations des Droits de l'Homme alimentent les violences et l'instabilité.

Enfin, troisième thème, la question du climat et du développement. Il est donc primordial, sur un tel sujet, de continuer de travailler ensemble, comme nous avons commencé de le faire à Copenhague et avant Copenhague. Et j'entends que ce que nous avons obtenu avec le ministre d'Etat à Copenhague, c'est-à-dire le « fast start », les financements pour la forêt, les financements pour l'Afrique, ces engagements soient scrupuleusement tenus. Sauf à faire perdre toute crédibilité aux conférences internationales.

Mesdames et Messieurs, en marge de nos travaux, plus de 200 chefs d'entreprise et représentants du monde du travail français et africains se rencontreront, débattront. Le choix d'avoir fait venir les opérateurs économiques n'est évidemment pas le fait du hasard. Ces opérateurs ne nous ont pas attendus pour travailler ensemble, mais nous attendons de leur participation à ce Sommet des résultats concrets.

Mesdames et Messieurs les chefs de Gouvernement et les chefs d'Etat, Majesté,

Un travail passionnant nous attend. La France veut être l'alliée de l'Afrique. L'Europe et l'Afrique ont une communauté de valeurs. Ensemble, nous pouvons construire la gouvernance mondiale du 21ème siècle. En nous confrontant les uns aux autres, nous n'aurons que l'échec. En nous additionnant les uns aux autres, alors nous parlerons à la fois au nom du Nord et au nom du Sud.

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-NICE0052.jpgJe vais céder la parole à un sage, à un homme de longue expérience et de profonde humanité, au grand dirigeant d'un très grand pays, l'Egypte, qui accueillera notre prochain Sommet. Je voudrais dire à tous combien je sais que ce fut un sacrifice par rapport à vos emplois du temps, de participer à ce Sommet. Essayons d'en faire quelque chose d'utile. Chacun d'entre vous, croyez bien à notre reconnaissance et à la fierté du peuple français de vous recevoir.

Et toi, mon cher Hosni, c'est avec un immense plaisir que nous allons t'écouter. Et je crois pouvoir être l'interprète de tous les chefs d'Etat et de gouvernement, c'est bien et c'est bon de te voir parmi nous, en forme, pour parler en notre nom.

La parole est au Président Hosni MOUBARAK. 

 

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 15:51

 

http://www.elysee.fr/president/root/bank_rotator/euro_2016.jpgAujourd'hui à Genève, le Comité Exécutif de l'UEFA a désigné la France pour organiser l'UEFA EURO 2016. La Fédération Française de Football est à la fois heureuse et honorée de cette désignation. Elle remercie l'UEFA et son Président Michel Platini de la confiance qu'ils lui témoignent.

Cette victoire est le fruit du travail, du dynamisme et de la mobilisation de l'ensemble du football français, uni derrière la Fédération. Elle résulte aussi de l'implication sans faille de tous les partenaires de la candidature tricolore. La Fédération Française de Football dit sa gratitude au Président de la République, Nicolas Sarkozy, au Premier Ministre, François Fillon, ainsi qu'à tous les ministères et services de l'Etat qui lui ont apporté un soutien constant et apprécié.

Elle remercie avec une chaleur particulière les villes et les collectivités territoriales qui, depuis dix-huit mois, grâce à une mobilisation de tous les instants et à des dossiers de construction et de rénovation des stades élaborés dans des délais-records, ont pris une part capitale à la constitution d'un dossier de candidature de très grande qualité. 

L'organisation de l'UEFA EURO 2016 permettra de doter les villes-hôtes et les clubs professionnels concernés de stades de tout premier plan. Cet événement international extrêmement porteur (le 3ème événement sportif mondial par son impact médiatique) insufflera au football français un nouvel élan dont bénéficiera pleinement le monde amateur.
 
La Fédération Française de Football adresse à ses homologues turque et italienne un message d'amitié : elles ont été des concurrentes loyales et valeureuses, qui ont obligé jusqu'au bout la FFF à donner le meilleur d'elle-même pour l'emporter.

 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 09:29

 

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-IMG_2827.jpgLe Président de la République est à Beauvais dans l'Oise pour aborder le sujet de la lutte contre l'absentéisme et les violences scolaires. C'est au collège Charles Fauqueux que le Président se rend dans un premier temps. Le collège Fauqueux a mis en place des dispositifs innovants ces deux dernières années afin de réinstaurer un climat de sécurité et de sérénité dans les classes.

Le Président se rend ensuite à la Préfecture de Beauvais afin de participer à une réunion de travail. Il s'agit pour le Président d'exposer, sur le terrain et en présence des principaux acteurs concernés, les grandes lignes de l'action de l'Etat en matière de lutte contre l'absentéisme et les violences scolaires. L'objectif est également d'écouter, en présence du préfet de l'Oise et du recteur de l'académie d'Amiens, les témoignages de la vingtaine de participants invités (enseignants, parents, élus, policiers et gendarmes, procureur...), qui sont quotidiennement confrontés à ces problèmes, Il s'agit de voir ensemble comment on peut encore améliorer les différents dispositifs existants.

CONTEXTE ET ENJEUX
Le collège Charles Fauqueux

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-IMG_2755.jpgCe collège, construit en 1970, est entouré par le quartier Saint-Jean, classé zone urbaine sensible (ZUS). Il est labellisé « ambition réussite » et appartient à une zone de prévention violence.

Il accueille 562 élèves, encadrés par 62 professeurs et 2 conseillers principaux d'éducation (CPE). Son statut d'établissement « ambition réussite » lui confère des moyens supplémentaires conséquents, notamment 4 professeurs référents et 10 assistants d'éducation.

La direction de l'établissement a lancé un ambitieux plan d'action afin de prévenir les violences, qui a d'abord consisté en une « reconquête de l'espace » du collège, afin que règne partout un climat de sécurité et de sérénité. Parallèlement a été mis en place le contrôle et le recensement systématique des absences, de nouvelles activités (création d'un club pompier junior, sorties basées sur des projets de classe...) ont été développées, un système de sanctions graduées, compréhensibles par tous a été instauré. Enfin l'aide aux devoirs en début d'année a été rendue obligatoire.

L'action de l'Etat contre les violences et l'absentéisme scolaires

Retrouvez le dossier de référence (discours du 5 mai 2010 aux préfets et aux recteurs), qui présente précisément le plan de sécurisation des établissements scolaires, les équipes mobiles de sécurité, les Etats Généraux de la sécurité à l'école, ainsi que les mesures annoncées à cette occasion par le Président de la République pour sanctuariser nos établissements et lutter plus efficacement contre l'absentéisme (établissements de réinsertion scolaire, dispositifs de fidélisation des équipes pédagogiques en zone sensible, suspension des allocations scolaires en cas d'élève absentéiste...)

Les grandes lignes de la proposition de loi du député Eric Ciotti visant à lutter contre l'absentéisme scolaire

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-IMG_2866.jpgLe chef d'établissement constatant l'absentéisme d'un élève (au moins 4 demi-journées d'absence non justifiées sur un mois) le signalera à l'inspecteur d'académie qui adressera un avertissement à la famille et préviendra le Président du Conseil général qui pourra proposer à la famille un contrat de responsabilité parentale.

En cas de récidive au cours de l'année en dépit de ce dispositif, l'inspecteur d'académie informera le directeur de la Caisse d'allocations familiales (CAF), qui suspendra immédiatement la part des allocations familiales liées à l'enfant absentéiste.

- Si l'élève retourne à l'école et que son assiduité est constatée, le versement des allocations sera rétabli de façon intégrale et rétroactive.

- Le suivi et la coordination de l'application de la loi seront confiés aux préfets, qui convoqueront chaque mois « l'état-major de l'obligation scolaire ».

Calendrier : le texte sera examiné à l'Assemblée nationale le 16 juin, et passera devant le Sénat au mois de juillet. L'objectif est de rendre cette loi applicable à la prochaine rentrée.

BILAN
Traduction concrète au sein de l'académie d'Amiens des mesures annoncées le 5 mai à l'Elysée

Le département de la Somme accueillera dès l'année prochaine un établissement de réinsertion scolaire, auquel seront confiés les élèves particulièrement perturbateurs âgés de 13 à 16 ans ne relevant pas des dispositifs existants.

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-_R4G1840.jpgLa ville de Noyon accueillera un internat d'excellence, destiné aux élèves méritants issus des milieux défavorisés afin de leur offrir des conditions d'études exemplaires.

3 bureaux de policiers/ou gendarmes référents dans les établissements les plus exposés à la violence ont été déployés dans l'académie d'Amiens.

- Dès l'année prochaine, les chefs des établissements les plus sensibles de l'académie auront la possibilité de recruter eux-mêmes leurs enseignants, sur la base du volontariat.

 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 09:18

 

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-IMG_2599.jpg

M. le Président de la République

Villiers-sur-Marne -- Mercredi 26 mai 2010

 

Madame la garde des Sceaux, Messieurs les Ministres, 
Monsieur le Député-maire, 
Monsieur le Préfet, 
Mesdames et Messieurs,

 

Nous sommes réunis pour rendre un dernier hommage à Aurélie FOUQUET.

Aucune parole ne peut combler le vide immense laissé par son absence. Les mots sont faibles, les mots semblent dérisoires, mais seuls les mots peuvent dire l'immensité de notre chagrin. Seuls les mots peuvent dire notre affection et notre admiration pour Aurélie, en rappelant qui elle était et pour quelle mission elle a perdu la vie. Seuls les mots pourront faire comprendre à son fils qu'elle a donné sa vie pour la République, qu'elle a donné sa vie pour les autres.

Aurélie FOUQUET était une jeune policière municipale, de 26 ans, mère d'un petit garçon de 14 mois, Alexis. Nos pensées vont d'abord à cet enfant, qui devra grandir sans sa maman.

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-IMG_2420.jpgNos pensées vont également à Steven MACÉ le compagnon d'Aurélie lui aussi policier municipal, à ses parents, à ses grands parents et à son arrière-grand-mère. Aujourd'hui, c'est toute une famille qui est anéantie par le chagrin, brisée, qui est brisée par la disparition d'un être cher.

Mes pensées vont aussi aux collègues d'Aurélie, à ses amis de Villiers-sur-Marne, et particulièrement à son coéquipier blessé dans la fusillade. Je sais combien vous étiez tous soudés par l'esprit d'équipe, et combien Aurélie était pour vous le symbole de cette unité. Lionel VENDIMA, le chef de la police municipale, a rappelé comment Aurélie, la benjamine de l'équipe, était devenue, dès son arrivée, une collègue aimée et chérie de tous. Aujourd'hui, ce sont les 18.000 policiers municipaux de France qui pleurent une amie. C'est aussi toute la communauté des forces de l'ordre qui est réunie dans le chagrin pour s'incliner devant la mémoire de l'une des siennes.

Enfin, Monsieur le Maire, je sais combien tous les habitants de Villiers-sur-Marne partagent cette peine. Ils étaient nombreux dans cette ville à bien connaître Aurélie FOUQUET, à apprécier sa gentillesse et la disponibilité avec laquelle elle assurait la sécurité, l'ordre et la concorde.

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-IMG_3310.jpgNous sommes tous bouleversés. Au nom de la Nation, pour laquelle Aurélie a tout donné, je tiens à dire ma peine et celle de tous nos compatriotes, ainsi que notre profonde solidarité dans cette épreuve. Rien, absolument rien ne justifie qu'on arrache ainsi une jeune maman à l'amour de son fils, à l'amour de son conjoint, de ses parents et de ses amis. Rien, absolument rien ne justifie qu'on porte atteinte à la vie d'une jeune femme qui a choisi de porter l'uniforme et de consacrer son existence aux autres. Rien, absolument rien ne justifie qu'on ôte la vie à son prochain.

Rendre hommage à Aurélie aujourd'hui, contre la violence du crime aveugle, c'est rappeler le sens de son engagement et le caractère exemplaire de son jeune parcours.


Aurélie FOUQUET est née il y a 26 ans à Fontenay-sous-Bois, dans ce département du Val-de-Marne où elle avait ses racines. Tous ses proches la décrivent comme une jeune femme joyeuse, amoureuse de la vie, de la nature et par-dessus tout de la lumière du soleil.

Elle aimait les fleurs et avait d'abord pensé se consacrer à l'horticulture. Mais elle aimait par dessus tout aider ses concitoyens. Elle avait décidé d'entrer dans la police par dévouement, par volonté de servir. Elle avait choisi ce beau métier, ce métier difficile. Elle savait qu'il était exigeant, qu'il était périlleux. Mais elle n'était pas femme à reculer devant l'engagement et devant le danger.

Après avoir été reçue au concours de gardien de police municipale, elle a d'abord servi à Nogent-sur-Marne avant de rejoindre la police municipale de Villiers-sur-Marne il y a 5 ans. Ce 20 mai 2010, elle a été la première femme de la police municipale à tomber en mission, sous les balles de criminels sans scrupules.

C'est un terrible coup du destin, mais n'y voir qu'une malchance invraisemblable, ce serait oublier qu'Aurélie était toujours aux avant-postes. A chaque instant de sa brève carrière, elle a montré un sens du devoir hors du commun, un courage qui font d'elle une personnalité d'exception.

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-IMG_3350.jpgCe n'est pas la première fois qu'elle était ainsi confrontée au danger. Elle avait notamment participé à une opération permettant la saisie d'une importante quantité de drogues et l'arrestation des trafiquants. Elle avait reçu à plusieurs reprises les félicitations de sa hiérarchie pour l'interpellation d'individus dangereux.

Ce 20 mai 2010, une fois encore, Aurélie était guidée par le sens du devoir lorsqu'elle s'est portée au devant de malfaiteurs armés, déterminés, qui avaient déjà ouvert le feu sur des policiers et gravement blessé une automobiliste.

A quel degré de barbarie, à quel degré de lâcheté, à quel degré de sauvagerie faut-il en être arrivé pour déclencher un tel déluge de violence ?

L'enquête est en cours. Un suspect a été arrêté, un autre formellement identifié. Que nul n'en doute : la police dispose des éléments qui permettront d'interpeller tous les membres de cette bande de lâches assassins, tous. Les meurtriers d'Aurélie FOUQUET, je le dis devant son cercueil, seront punis avec la sévérité qu'exige l'ignominie de leur crime. Je n'appelle pas à la vengeance, j'appelle à la justice, à une justice ferme, à une justice implacable.

La France s'est engagée dans une guerre sans merci contre la criminalité. Nous avons tous été choqués par la violence de certaines affaires récentes :

Je pense à ce couple de septuagénaire de Pont Sainte-Maxence qui a été tué à coups de couteau en janvier dernier. Mais leur meurtrier a été arrêté la semaine dernière, il a avoué et sera puni. Je pense à Jean-Serge NERIN, policier froidement abattu par un commando de l'organisation terroriste ETA le 16 mars dernier. Un membre de ce commando a été arrêté, les autres sont recherchés. Je pense à la fusillade qui a eu lieu au mois d'avril en Moselle, lorsque deux malfaiteurs ont ouvert le feu sur une patrouille de gendarmerie. Deux jours plus tard, le GIGN a interpellé deux hommes qui ont reconnu les faits. 
Nous poursuivrons nos efforts, sans relâche. Nous ne laisserons aucun répit aux voyous.

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-IMG_2503.jpgEn luttant contre le crime, la République française défend ses valeurs, la liberté et le respect de la vie. L'enjeu de ce combat contre le crime, c'est bien la défense de la démocratie.

Protéger la sécurité des Français, c'est défendre notre modèle de société. Les forces de l'ordre sont à l'avant-garde de ce combat, toutes les forces de l'ordre : la police nationale, la gendarmerie, la police municipale sont les trois piliers qui protègent les fondements de notre République.

La sécurité des biens et des personnes est bien sûr l'affaire de l'Etat, mais elle incombe aussi aux maires, qui sont détenteurs du pouvoir de police dans leur commune. La police municipale constitue, au plus près du terrain, le premier rempart de notre sécurité et de nos libertés.

En m'adressant aujourd'hui à Aurélie FOUQUET et à ses collègues de Villiers-sur-Marne, je tiens à dire à tous les policiers municipaux de France ma reconnaissance et celle des Français pour la mission qu'ils accomplissent chaque jour. La tragédie qui nous réunit aujourd'hui souligne à quel point ils sont exposés eux aussi à la violence des criminels les plus dangereux.

Il est temps d'ouvrir une réflexion approfondie sur la place, le rôle et le statut de la police municipale.

***

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-IMG_2673.jpgDans quelques années, Alexis aura l'âge de comprendre qui était sa mère, ce qu'elle a accompli pour son pays, il pourra comprendre que sa vie trop brutalement interrompue a été une grande vie. C'est pourquoi, dans quelques instants, je remettrai à Aurélie FOUQUET les insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur. La Nation tout entière réunie aujourd'hui dans le deuil lui témoigne ainsi son respect et sa reconnaissance.

A son coéquipier, Thierry MOREAU, blessé à ses cotés, je remettrai les insignes de Chevalier dans l'Ordre National du Mérite. Qu'il sache que nous sommes avec lui dans cette épreuve.

Les mots que nous partageons aujourd'hui ne remplaceront pas une mère, pas plus qu'ils n'atténueront le chagrin et l'insondable douleur de ses proches. Mais tous, nous savons que nous devons être fiers d'Aurélie, qui a fait honneur à l'uniforme qu'elle portait et aux valeurs qu'elle incarnait. 
http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-IMG_3238.jpgAurélie FOUQUET, nous ne vous oublierons pas, tout simplement parce que nous n'en avons pas le droit.

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 12:09

 

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-LOTGARONNE0005.jpg

Le projet affiche quatre objectifs principaux : stabiliser le revenu des agriculteurs, renforcer la compétitivité de l’agriculture, mettre en place une véritable politique de l’alimentation et lutter contre le "gaspillage" des terres agricoles.

  • Pour lutter contre la baisse des revenus agricoles (baisse des revenus moyens de 20% en 2008 et de 34% en 2009), le projet fait du "contrat écrit" la base obligatoire des relations entre le producteur et l’acheteur. Ce contrat doit permettre de fixer pour plusieurs années une quantité et un prix pour les produits achetés, protégeant ainsi l’agriculteur des variations brutales des cours et devant lui permettre de prévoir le niveau de ses revenus pour une période d’environ cinq ans.
  • Pour améliorer la compétitivité du secteur et renforcer le poids des agriculteurs face aux industriels de l’agro-alimentaire et à la grande distribution, le projet vise à renforcer le rôle des organisations de producteurs et des interprofessions agricoles. Le rôle de l’Observatoire des prix et des marges doit être renforcé.
  • Pour renforcer la sécurité alimentaire, l’accent est mis sur un renforcement de la traçabilité des produits alimentaires. L’objectif de diversification et de recherche de qualité est privilégié en matière de politique alimentaire.
  • La lutte contre le "gaspillage" des terres agricoles est réaffirmé. Pour éviter la disparition des terres agricoles au profit des infrastructures routières, des implantations commerciales ou de nouvelles habitations (74 000 hectares chaque année), le texte prévoit notamment la mise en place dans chaque département d’une commission spécialisée chargée de donner un avis avant tout déclassement d’une terre agricole.

 

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 21:39

 


http://www.77info.fr/images/2009-06-23_15-43-04_2mardi_JeanFrancois_Cope.jpg
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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 20:25

 

http://sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-sjc1/hs596.snc3/31398_127700390579268_100000179223411_348312_3578443_n.jpg

Depuis le 6 mai 2007, date de l’élection de Nicolas SARKOZY à la Présidence de la République, l’opposition n’a cessé de dénigrer la volonté de réformes du Président.

Selon la gauche, Nicolas SARKOZY n’aurait pour objectif que d’aider les « riches » à payer moins d’impôt, empêcher les jeunes de s’intégrer dans la société, expulser l’ensemble des émigrés du territoire français, privatiser les services publics,  détruire le système social français, obliger les classes moyennes à travailler plus sans aucune contrepartie etc.

Nous les JEUNES SARKOZYSTES face à toutes ces inepties colportées par la gauche avons décidé d’agir et de dire STOP à la désinformation !

Nous lançons donc en ce mardi 18 mai 2010, l’opération « CHASSE A LA RUMEUR ».

Nous répertorions l’ensemble des « rumeurs » infondées et créés de toute pièce par l’opposition à Nicolas SARKOZY et nous nous engageons  à rétablir la vérité sur les réformes car les français méritent mieux.

Donc cliquez sur http://jeunessarkozystes.fr c’est là-bas que ça se passe !

Gwendal DAGORNE

Président Régional du Mouvement National des Jeunes Sarkozystes

js56@live.fr

 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 17:28

 

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/T6-IMG_9494.jpg

DÉCLARATION DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Palais de l'Elysée - Lundi 17 mai 2010

Mesdames, Messieurs,


J'ai souhaité tenir cette table ronde sur les relations commerciales au sein des filières agricoles. Cela nous semblait en effet essentiel dans notre stratégie pour défendre le revenu de nos agriculteurs, renforcer la qualité des relations au sein des filières agricoles et garantir l'accès de tous les Français à nos produits agricoles.

Nous avons fait un choix que j'assume très clairement. La France ne sacrifiera pas ses agriculteurs et son industrie agro-alimentaire. Avec l'agriculture et l'industrie agro-alimentaire, nous sommes dans le cœur de la stratégie du développement économique de la France. Ils ne seront pas sacrifiés sur l'autel de la volatilité dérégulée du prix des engrais, des semences et des produits agricoles ou celui d'un libéralisme sans aucun contrôle. La dérégulation financière a conduit à la catastrophe, la dérégulation des prix des produits agricoles et plus largement d'ailleurs des prix des matières premières conduiraient à la même catastrophe. 
Nous allons développer une stratégie globale pour arriver à nos fins. 
Sur le plan international, la France prendra des initiatives fortes au moment de la présidence française du G20 pour engager une véritable régulation des marchés de matières premières agricoles. J'aurai l'occasion au cours de cette année de me rendre avec le ministre Bruno LE MAIRE en Inde, en Turquie et chez un certain nombre de nos partenaires qui sont tout aussi intéressés que nous à garantir une certaine lisibilité des prix pour leurs agriculteurs -- il n'y a pas qu'une demande des agriculteurs français ou européens - ;

Sur le plan européen, avec Bruno LE MAIRE, nous poursuivons notre offensive pour promouvoir de nouveaux outils de régulation. Vraiment, au moment où l'on a vu s'écrouler le système financier par manque de régulation, on n'acceptera pas le refus de la mise en place d'outils de régulation des produits européens. Je veux dire que les mêmes causes produisant les mêmes effets - nous croyons à l'économie de marché, nous croyons à la liberté du commerce - mais la dérégulation c'est en vérité la part faite aux spéculateurs et cela ne profite à personne, ni aux producteurs, ni aux consommateurs. Nous préparons la réforme de la PAC et j'aurai l'occasion de m'en entretenir, jeudi prochain, avec le Commissaire européen en charge de l'agriculture.

L'action internationale et l'action européenne ne nous exonèrent en rien des efforts d'adaptation et de modernisation nécessaire pour notre agriculture, chacun le sait bien. C'est l'objet du projet de loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche, qui sera examiné à partir de demain en séance plénière au Sénat. Nous allons renforcer la compétitivité de nos filières agricoles, et construire une nouvelle relation entre les agriculteurs et leurs clients notamment par la contractualisation.

Le renforcement de la compétitivité est un impératif absolu pour toutes les filières agricoles. Nous avons pu constater, en 2009, l'accroissement de nos importations pour le lait de consommation, pour l'emmental, pour les viandes de volailles ou de porcs. Cela est du à une perte de compétitivité de notre agriculture. Nous devons y mettre un terme.

J'ai annoncé le 30 avril dernier deux nouvelles mesures fiscales pour soutenir nos agriculteurs. Elles ont été reprises dans le projet de loi présenté demain au Sénat. Je le dis aux représentants des syndicats et des organisations professionnelles agricoles : les engagements que nous avons pris avec Bruno LE MAIRE ont été scrupuleusement tenus. Ainsi les agriculteurs, dont l'impôt est calculé sur une moyenne de 3 ans, pourront bénéficier en 2010, d'une année supplémentaire pour le payer. La seconde mesure permettra d'accroître les possibilités pour les agriculteurs de réduire leur impôt sur le revenu les bonnes années, en leur permettant de déduire une fraction de leurs cotisations sociales dues à la MSA pour l'année suivante. C'était une demande présentée depuis des années qui n'avait jamais été satisfaite. Cette mesure évitera aux agriculteurs qui sont des entrepreneurs de subir une progressivité injustifiée de l'impôt sur le revenu, alors que les revenus des agriculteurs sont soumis à tous les aléas que l'on connaît, il est donc très inégal. 
Ces mesures nouvelles s'ajoutent à celle que j'avais annoncée en octobre dernier à Poligny. Je vous rappelle que, depuis le premier janvier 2010, les charges patronales dues à la Mutualité Sociale Agricole, pour les travailleurs saisonniers en agriculture, sont exonérées pour un coût supplémentaire de 170M€. 
En outre, depuis le premier janvier dernier, la suppression de la taxe professionnelle qui s'est adressée à toutes les entreprises françaises s'agissant des agriculteurs, c'est 400 M€ d'euros de charges fiscales sur le secteur alimentaire en moins. C'est de la compétitivité. C'est un effort considérable. J'ajoute que la même exigence de renforcement de compétitivité va nous conduire à autoriser l'utilisation, dès l'été prochain, des camions de 44 tonnes dans le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire. Je sais que cela paraît technique mais je le dis sous le contrôle des parlementaires, ça nous est demandé de tous les côtés. Comme cela se passe d'ailleurs chez nos voisins, l'autorisation est donnée, c'est fait, c'est décidé. Je veux dire que pour nous la stratégie, que nous suivons avec Bruno LE MAIRE, c'est la modernisation de nos filières agricoles, le renforcement de votre compétitivité. Il ne s'agit pas de défendre l'agriculture, de la laisser sous une cloche, mourir un peu plus lentement. Il s'agit de lui donner les moyens de se battre à armes égales. Et d'ailleurs, nous n'avons aucun complexe à fournir. Les Américains soutiennent leurs agriculteurs très fortement. Il n'y a aucune raison que la France en particulier et l'Europe en général ne fassent pas de même. Le Président brésilien soutient ses agriculteurs, le Premier ministre indien soutient ses agriculteurs. Pourquoi ? Ce n'est pas simplement une question politique, c'est une question de stratégie économique. Nous sommes dans un monde où des milliards de gens, des centaines de millions de gens qui meurent de faim. Et puis il y a la nécessité de garantir aux consommateurs la sécurité alimentaire. La sécurité alimentaire cela ne se traduit pas simplement par les prix les plus bas possibles mais par la plus haute qualité possible, par la traçabilité et c'est notre devoir. Nous devons garder une agriculture française ambitieuse et puissante et une agriculture européenne.

Les choses sont claires. Nous avons demandé aux agriculteurs le regroupement des producteurs, et la réorganisation des filières pour plus d'efficacité. On ne peut plus continuer comme cela. Vous le savez très bien à chaque fois qu'il y a un problème on doit parler avec 25 personnes, produisant 25 avis différents. Allons dans le même sens mais ce n'est pas possible. Je pense que le développement de notre agriculture est inséparable du succès de l'industrie agro-alimentaire dont je rappelle que l'industrie agro-alimentaire est le premier secteur industriel, c'est un chiffre d'affaires considérable et le second employeur industriel avec 400 000 salariés. C'est cela qui est en cause : agriculture, industrie agro-alimentaire, sécurité alimentaire. C'est bien de cela dont il s'agit. Il ne s'agit pas de garder des cantonniers pour entretenir le paysage comme je l'entends dire. L'agriculteur est un entrepreneur qui veut vivre du fruit de son travail avec un prix, avec un savoir-faire. C'est extrêmement capital de comprendre çà et donc nous accompagnerons les efforts d'innovation de l'industrie agro-alimentaire. Ce sera l'un des objectifs du grand emprunt.

En complément de cette action pour renforcer la compétitivité de nos filières, nous essayons de construire un partenariat durable au sein des filières agricoles entre producteurs, industriels et distributeurs. Le mot est lancé. C'est un sujet d'importance capitale.

La première idée-force sur laquelle nous avons constaté un large consensus, c'est la contractualisation. Nous rendons obligatoires dans le cadre du projet de loi de modernisation de l'agriculture la conclusion de contrats écrits entre producteurs et acheteurs et entre organisations de producteurs et leurs acheteurs. Ces derniers auront l'obligation de faire une proposition de contrat à leurs fournisseurs. J'ai demandé aux représentants des syndicats de se mobiliser pour préparer dès maintenant les contrats types, dans le cadre de discussions interprofessionnelles. En vérité, de quoi s'agit-il ? Il s'agit de bien comprendre : la distribution c'est le client des producteurs. Il y a des aléas dans l'agriculture. Par la contractualisation on donne de la visibilité. Par la contractualisation, la distribution pourra discuter avec les organisations professionnelles des produits que veulent les consommateurs. La contractualisation ce n'est pas simplement les prix, c'est aussi la qualité des produits, que nous soyons plus à l'écoute de ce que nous demandent les consommateurs mais en même temps pour les producteurs cela leur donne de la lisibilité, de la visibilité, du temps pour s'adapter, cela garantit des prix, des quantités et plutôt que cette bagarre stérile entre producteurs et distributeurs, nous essayons par la contractualisation de renforcer le dialogue. 
Alors on peut se dire, mais pourquoi l'Etat se met dedans, et bien parce qu'il a fallu créer les conditions de la confiance et rééquilibrer les forces D'un côté 5 grands groupes et de l'autre des milliers de producteurs. 
Mais naturellement dans notre esprit ce que nous souhaitons, c'est qu'à terme, ils n'aient plus besoin de l'Etat pour faire la contractualisation et pour discuter et pour regarder vers l'avenir. Voilà pourquoi l'Etat intervient.

J'ai également indiqué qu'en l'absence d'accord interprofessionnel, le gouvernement déterminerait par décret, avant la fin de l'année, le cadre de cette relation contractuelle dans la filière laitière et la filière des fruits et légumes. C'est très simple, soit vous vous entendez et on ne demande pas mieux. Soit vous ne vous entendez pas et on prendra nos responsabilités. Evidemment c'est un dialogue un peu encadré, mais enfin moi je crois qu'il faut faire le pari de l'intelligence et le pari de la confiance, plutôt qu'attendre toujours les crises et dire c'est la faute de l'un ou c'est la faute des autres.

La deuxième idée centrale c'est la transparence totale dans cette question qui est la répartition des marges aux différents stades de la filière. Je le dis les producteurs, les consommateurs doivent savoir où et comment se fait le partage de la marge entre le producteur et le consommateur. Moi je me mets à la place aussi du consommateur qui entend dire, les prix aux producteurs baissent et qui ne s'y retrouvent pas toujours. C'est l'intérêt de tout le monde la transparence, qui bénéficie de la valeur ajoutée.

Comment se fait ce partage et avec les chiffres incontestables à ce moment là il n'y aura plus de polémiques et on saura où agir. C'est l'Observatoire de la formation des prix et des marges qui fonctionne depuis décembre 2008 et bien nous allons étendre le fonctionnement de cet observatoire à tous les produits agricoles et aussi pour la pêche. La transparence sera totale et chacun pourra voir, qui a bénéficié de quoi, qui a retransmis quoi et comment cela s'est passé.

Nous souhaitons également agir, de manière déterminée, pour rendre accessible nos productions alimentaires à tous les français et nous allons faire la promotion de l'origine française. Là aussi il n'y a aucune raison que le consommateur ne sache, ne connaisse pas d'où viennent les produits qui sont proposés à la vente. Il ne s'agit en aucun cas de protectionnisme, en aucun cas de nationalisme et bien simplement les produits qui auront été fabriqués, aux produits à plus de 50 % en France, nous voulons marquer qu'ils sont des produits français et que le consommateur puisse à ce moment là décider ce qu'il fait.

Alors sur la Loi de Modernisation de l'Economie, la négociabilité, elles ne seront pas remises en cause, que les choses soient claires. Des pratiques abusives ont été détectées, à propos de la modernisation de la Loi de Modernisation de l'Economie et bien le ministre Hervé NOVELLI a décidé d'engager un certain nombre d'assignations, pour que ces pratiques abusives soient condamnées. La négociabilité ça va avec le renforcement des contrôles. On ne peut pas donner plus de liberté et moins de responsabilité. C'est les deux, la liberté de la négociabilité, très bien c'était demandé on l'a fait. Mais en contrepartie c'est la responsabilité. Et quand il y a des gens qui ne respectent pas la règle et bien c'est la justice qui tranchera. 
Je veux terminer enfin par dire une chose sur la répartition des marges, parce que c'est extrêmement important. Les Français entendent depuis des années, plusieurs fois dans l'année, dire : il y a une crise, il y a une crise des fruits, une crise des légumes et les producteurs sont étranglés et les consommateurs ne s'y retrouvent pas.

Qu'est-ce que c'est qu'une crise ? Une crise c'est assez simple on peut la définir lorsque le prix payé au producteur est significativement inférieur au prix moyen des années passées. Alors il y a plusieurs raisons à cela : des marchés qui s'effondrent, soit parce qu'il y a de la spéculation, soit parce qu'il y a trop d'offres, mais peu importe à ce moment là le producteur, il n'a pas d'autre choix que de vendre à perte. L'objet de ce qui va se passer dans quelques instants, c'est l'accord de modération des marges auquel tous les responsables de la distribution ont bien voulu se prêter, la chose est parfaitement simple, quand il y a une crise il faut qu'il y ait un accord de modération de marges, pour que le consommateur ne soit pas pénalisé. 
Si dans l'avenir des accords de modération de marges n'étaient pas signés, alors nous demandons au législateur de voter le principe d'une taxe et cette taxe s'appliquerait. Que les choses soient claires nous ne souhaitons pas l'application de cette taxe.

Que cela soit sur la production française, sur les accords de modération de marges, sur la restructuration de nos filières pour que les producteurs soient plus puissants, sur la contractualisation, je termine en vous disant que nous sommes certains, c'est la bonne direction pour renforcer la compétitivité de notre agriculture, mais nous ne sommes pas opposés à des adaptations, que les ministres Bruno LE MAIRE et Hervé NOVELLI conduirons si il y en a besoin. C'est la direction que nous prenons aujourd'hui et je veux dire aux Français que nous sommes parfaitement conscients de l'aspect stratégique de l'agriculture et nous sommes décidés à rompre avec des habitudes du passé ou on avait voté des subventions, qui était illégale au regard de la réglementation Européenne. Alors que ce que l'on essaye de faire là c'est de renforcer la compétitivité structurelle de notre agriculture, de mieux l'organiser, de favoriser les discussions avec la distribution pour que dans 10 ans ou dans 20 ans on ait toujours une des industries agro alimentaire les plus puissante du monde. C'est cela dont il s'agit et l'Etat est légitime à intervenir tant que la confiance n'existe pas totalement. Ce que nous voulons c'est un consommateur qui a des produits de qualité, des meilleurs prix, des producteurs qui se voient garantir des prix qui correspondent à leur savoir faire, nos campagnes où il y aura toujours une activité de production. Voilà c'est cela que nous voulons et réguler au niveau européen et mondial les prix des denrées alimentaires, voilà ce dont il s'agit. 
Je voudrais remercier les représentants de la grande distribution d'être ici et de signer ces accords. Remercier les représentants des organisations professionnelles et agricoles qui sont ici, tous les représentants. Remercier les parlementaires qui représentent les différentes commissions du Sénat et de l'Assemblée Nationale en charge de l'agriculture. Remercier les chambres de commerce.

Je remercie tout le monde, j'essaie de n'oublier personne, les industries agro-alimentaires, M. BUISSON que je n'aurai pas oublié. Mais je voudrais en conclusion que chacun comprenne que ce que nous faisons, c'est pour un secteur économique aussi important que les nanotechnologies, l'information, l'industrie pharmaceutique, l'automobile, la finance.

Depuis le début de la crise nous avons été amenés à intervenir dans certains domaines économiques, personne ne s'en ait étonné et bien c'est la même chose pour l'agriculture. L'agriculture nous allons l'aider à se moderniser, parce qu'elle en a besoin et qu'elle ne peut pas s'en sortir seule. Mais si on abandonne cela, cela veut dire qu'on abandonnerait des pans entiers de notre territoire et ce n'est pas possible ce serait un renoncement.

Et c'est la raison pour laquelle je soutiens l'action du ministre de l'agriculture, comme du ministre NOVELLI, parce que c'est un sujet de chef de l'Etat, l'avenir de l'agriculture et de l'industrie agro-alimentaire. C'est un sujet identitaire, c'est un sujet absolument stratégique et le fait que la bagarre principale se jouera au niveau mondial et au niveau européen ne nous dispense pas de changements en France.

Voilà pourquoi j'ai pris tant d'intérêt à venir participer à vos discussions et à conduire ces discussions. 
Je remercie Bruno LE MAIRE et Hervé NOVELLI et maintenant place aux signataires de l'accord.

 

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