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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 22:13

Le Président de la République effectue un déplacement dans l'Aveyron autour du thème de l'agriculture de montagne et de l'installation en agriculture. Après avoir visité une exploitation, il participe à une table-ronde organisée autour de trois axes : la politique de l'installation, le développement de l'agriculture de montagne, l'organisation économique et la valorisation des produits.

CONTEXTE ET ENJEUX

L'exploitation visitée par le Président de la République

L'exploitation est située sur la commune de Brommat. S'étendant sur 90 hectares, elle est dirigée par un couple de jeunes agriculteurs, qui s'est spécialisé dans l'élevage naisseur de race Aubrac pour la production de viande, élevage qui se distingue par la qualité génétique du troupeau et la sélection des animaux mis à la reproduction.D

Parallèlement à cette activité d'élevage, le couple a fondé une entreprise de travaux agricoles (fenaisons, semis, labours et récoltes pour le compte de 400 autres exploitations), qui emploie 11 travailleurs saisonniers et permet de compléter les revenus dfe l'exploitation agricole.

Pour se moderniser, l'exploitation a réalisé de lourds investissements, soutenue par les aides de l'Etat annoncées par le Président de la République à Poligny, ainsi que par les aides de la politique agricole commune (PAC).


D

La loi de modernisation de l'agriculture

La visite se déroule au moment même où se tient le débat en séance plénière à l'Assemblée nationale du projet de loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche qui doit s'achever le 8 juillet 2010.

Pour tout savoir sur ce projet de loi qui favorise notamment l'installation des jeunes agriculteurs, cliquez ici.

L'installation des jeunes agriculteurs

Aider les jeunes agriculteurs à s'installer est un axe stratégique pour préserver et renforcer notre agriculture, en particulier dans les zones de montagne où l'agriculture représente souvent une part prépondérante de l'économie locale et joue un rôle essentiel d'aménagement du territoire.D

L'enseignement technique agricole est une voie d'excellence.Chaque année, il permet de former plus de 170 000 élèves dans 845 établissements, en leur offrant un taux de réussite de 81%, ainsi qu'un taux d'insertion professionnelle supérieur à 85%. Pour en savoir plus sur l'enseignement agricole, cliquez ici.

Suite à l'initiative prise par le Président de la République lors de l'inauguration du Salon international de l'Agriculture, le 23 février 2008, les nouveaux Plans de Professionnalisation Personnalisés (PPP) ont été adoptés en 2009 pour renforcer le soutien au jeunes agriculteurs dans leur installation. 2 400 jeunes agriculteurs ont bénéficié du dispositif.


BILAN : LES ANNONCES
Installation des jeunes agriculteurs

Les financements de l'Etat en faveur de l'installation des jeunes agriculteurs seront sanctuarisés en 2011. L'Etat maintiendra donc son effort. En 2010, les financements d'aide de l'Etat et de l'Union européenne à l'installation ont représenté 350 millions d'euros.

Développement de l'agriculture de montagne

La réforme de la PAC, décidée en 2008, va permettre d'accroître de 700M€ le soutien aux éleveurs situés en zone herbagère, dès 2010. Ainsi dans le département de l'Aveyron, les aides communautaires versées aux éleveurs vont augmenter de 28 millions d'euros, dès 2010, soit une augmentation de 13,5% entre 2009 et 2010.

- La France sera à la pointe du combat pour promouvoir de nouveaux outils derégulation des marchés agricoles dans la PAC de 2013 et renforcer le soutien à l'élevage en zone de montagne.

- La mention valorisante « produits de montagne », si elle existe en droit français, n'est pas protégée par le droit communautaire. Bruno LE MAIRE sera donc chargé de prévoir la reconnaissance de cette mention au niveau européen, avant la fin de l'année 2011.

- Dès cette année, les restaurants collectifs de l'Etat devront s'approvisionner à20% à partir de produits de l'agriculture biologique ou de produits sous signes de qualité.

Action internationale de la France pour protéger notre agriculture

- La France mènera une action globale. La Présidence française du G20 en 2011 va nous permettre d'engager une véritable régulation des marchés de matières premières agricoles au plan international pour lutter contre la volatilité de ces marchés agricoles.

- La France défendra une nouvelle Politique Agricole Commune ambitieuse pour l'après 2013, au cœur de laquelle devra être intégrée une préférence communautaire renouvelée.

Modernisation et renforcement de la compétitivité de l'agriculture

Le projet de loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche va permettre de renforcer la compétitivité de nos exploitations.

- Il ouvre la voie à une nouvelle relation entre les agriculteurs et leurs clients, par le biais de la contractualisation, qui a vocation à s'étendre à tous les secteurs agricoles. Toutefois, le développement de la contractualisation tiendra compte, par décret, des spécificités du secteur de la viande bovine.

- Il prévoit le renforcement de l'observatoire des prix et des marges pour assurer une plus grande transparence dans la répartition de la valeur ajoutée au sein des filières agricoles et agro-alimentaires.

- Aujourd'hui le transport des matières premières agricoles et ,agro-alimentaires ne peut se faire, sauf dérogation, qu'avec des camions de 40 tonnes. Dès cet été, les camions de 44 tonnes seront autorisés dans le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire pour réduire le coût de transport de ces produits.

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 19:51

 

http://i43.tinypic.com/2gxpo2o.jpg
 « Ceux qui incarnent l'intérêt général ne peuvent être exonérés de l'effort demandé à la Nation. »  

Le Président de la République veut poursuivre la réforme de l'Etat, afin de rendre ce dernier toujours plus exemplaire dans sa gestion des deniers publics. L'Etat et les agents placés à son service doivent, en outre, eux aussi contribuer à l'effort national de redressement de nos finances publiques, dans un contexte marqué par la crise économique et financière qui touche nombre de nos concitoyens.


SYNTHÈSE DES ANNONCES
A la Présidence de la République :

- La traditionnelle garden-party du 14 juillet est supprimée cette année.

- Les chasses présidentielles sont supprimées, et remplacées par de simples battues de régulation gérées par le ministre de l'agriculture.

- A la livraison du nouvel avion A330 qui équipera la flotte gouvernementale, les deux avions actuellement en dotation (A319) seront cédés.


Pour les membres du Gouvernement :

- L'usage d'un logement de fonction sera désormais assujetti à l'impôt sur le revenu et à la taxe d'habitation. Ce logement de fonction ne pourra plus être loué au sein du parc privé.

- Les frais liés à leur vie privée seront réglés sur leurs deniers personnels, et non sur des deniers publics. La violation de cette règle entraînera sanction immédiate.

- Les déplacements devront être strictement encadrés. Le train devra être privilégié par rapport aux autres modes de transports, et le nombre de collaborateurs participant aux déplacements limité.

- L'hébergement pendant les déplacements devra être de préférence assuré dans des locaux de l'Etat (ambassades, préfectures...) plutôt que dans des hôtels.

- Le nombre de réceptions, cérémonies et manifestations sera réduit au strict minimum.

- Règles strictes encadrant dès la rentrée prochaine le nombre de collaborateurs de cabinet : au maximum 20 par ministre et 4 par secrétaire d'Etat. Réduction de 10% des crédits consacrés à la rémunération et aux déplacements de ces personnels.


Au sein des administrations publiques :

- Approfondissement de la Révision Générale des Politiques Publiques pour accroître la qualité des services publics offerts aux Français et faciliter leurs démarches (En savoir davantage sur la RGPP).

- Baisse de 10% des dépenses d'intervention et de fonctionnement d'ici 2013.

- 10 000 véhicules et 7 000 logements de fonction supprimés d'ici 2013.

- Interdiction des déplacements en avion pour les agents publics lorsqu'il existe une liaison ferroviaire de moins de 3 heures.

- Consommation de papier divisée par 2 d'ici 2012.

- Réduction des surfaces immobilières occupées par les administrations. Renégociation des baux pour faire baisser les loyers.


SUIVI DES MESURES :

- Le Premier ministre précisera ces orientations par voie d'instructions données au Gouvernement dès septembre 2010.

- Il rendra compte des progrès accomplis au Président de la République chaque trimestre à l'occasion du Conseil des ministres.

 

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 21:01

 

http://www.asso-jockeys.com/sources/bibliotheque/actus/drapeau-francais1.jpgJ’ai longuement flotté sur les champs de bataille,  

 

Résistant bravement aux coups de la mitraille ; 

 

Maintes fois ma voilure épongea dans le vent 

 

Le sang des soldats morts, les pleurs des survivants. 

 

 

Au sommet du pays je dressais mes couleurs, 

 

Témoignage vibrant de la Foi, de l’Honneur.   

 

Les anciens devant moi soulevaient leur chapeau,  

 

Qu’y a-t-il de plus beau que l’amour d’un drapeau ? 

 

 

 

Mais la honte survint par un soir gris d’hiver : 

 

Ma hampe fut brisée par des mains étrangères.  

 

Lacérés, mes beaux plis sanglotaient en silence  

 

En voyant que ces doigts s’attaquaient à la France. 

 

 

Devant la foule haineuse, on me jeta à terre.   

 

Un instant je pensais : « nous sommes donc en guerre ! » 

 

Mais en guerre un étendard a ses défenseurs,   

 

Ici nul n’accourut pour calmer ma douleur ! 

 

 

Les uniformes bleus trépignaient de colère, 

 

Mais leur chef, tout là-haut, préservant sa carrière,   

 

Me laissa sans mot dire aux mains de mes bourreaux :  

 

Je mourus sans qu’une arme quitte son fourreau. 

 

 

Ce soir je regrettais de porter ces couleurs, 

 

Car une part de la France est morte dans mes pleurs.   

 

Quand mon pays me laisse ainsi succomber, seul, 

 

Je ne suis plus drapeau, mais je deviens linceul.

   


 

Lieutenant-colonel Michel BRAULT


 

 

(Le Lieutenant-colonel Michel BRAULT est ancien élève de l’École 

 

spéciale militaire de Saint-Cyr,  Chevalier de la légion d’honneur, 

 

Officier de l’ordre national du mérite, Citation à l’ordre de la 

 

division avec attribution de la croix de guerre des théâtres 

 

d’opérations extérieurs avec étoile d’argent, Médaille outre-mer agrafe 

 

Tchad, Médaille outre-mer agrafe vermeil Moyen-Orient, Médaille 

 

d’argent de la défense nationale, Médaille saoudienne de libération du 

 

Koweït) 

 

 

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 13:01

http://www.letelegramme.com/images/2010/06/18/960691_bigeardok.jpgMarcel-Maurice Bigeard est né le 14 février 1916 à Toul en Meurthe-et-Moselle (54). Il est le fils de Marie-Sophie Bigeard (1880-1964) et de Charles Bigeard (1880-1948) aiguilleur à la Compagnie des chemins de fer de l'Est.

Le 6 janvier 1942, il épouse à Nice son amie d'enfance Gaby Grandemange. Son unique enfant, Marie-France, nait de cette union le 13 février 1946.

SECONDE GUERRE MONDIALE

Six mois après sa libération, devant l'imminence du conflit, il est rappelé le 22 mars 1939 au sein du 23eRIF et est promu sergent.

Quand en septembre 1939, les quatre bataillons du 23eRIF deviennent quatre régiments de forteresse[1], Bigeard est affecté au 79eRIF dans le sous-secteur fortifié de Hoffen sur la Ligne Maginot[2]. Volontaire pour les corps francs, il prend la tête d'un groupe de combat à Trimbach en Alsace et devient rapidement sergent chef puis adjudant à l'age de 24 ans.

Insigne du 21eRIF Insigne du 79eRIF Insigne du 23eRIC 

Le 25 juin 1940, il est fait prisonnier et passe 18 mois en captivité au Stalag 12A à Limbourg en Allemagne. C'est à sa troisième tentative, le 11 novembre 1941[3], qu'il parvient à s'évader et à rejoindre la zone libre.

Volontaire pour l'AOF, il est affecté en février 1942 au camp de Bandia près de Thiès au Sénégal, dans un régiment de tirailleurs sénégalais de l'Armée d'armistice. Nommé sous-lieutenant en octobre 1943, il est dirigé avec son régiment sur Meknès au Maroc.

Recruté par des parachutistes, il subit une formation commando de 3 mois au Club des Pins près d'Alger puis est affecté avec le grade fictif de chef de bataillon au DGSS[4]. Officier Jedburgh, avec le titre de délégué militaire départemental, le commandant Aube est parachuté en Ariège le 8 août 1944 avec trois compagnons[5] afin d'encadrer l'action des résistants. A la libération du département le 22 août 1944, les pertes franco-espagnoles sont de 44 tués et blessés tandis que de leur côté, les Allemands déplorent 1 420 prisonniers et 230 tués et blessés[6].

Au début de l'année 1945, Bigeard crée puis dirige pendant un semestre l'école régionale des cadres du Pyla, près de Bordeaux, destinée à former des officiers issus des FFI. Décoré de la Légion d'honneur et du Distinguished Service Order britannique pour ses actions en Ariège, il est finalement nommé capitaine à titre définitif en juin 1945.

GUERRE D'INDOCHINE

Au milieu de l'année 1945, le capitaine Bigeard reçoit le commandement de la 6ecompagnie du 23eRIC[8] à Villingen en Allemagne; désigné pour le corps expéditionnaire en Indochine, le régiment débarque à Saigon le 25 octobre 1945 et participe jusqu'en mars 1946 à la pacification de la Cochinchine.

Le 8 mars, un détachement de la 2eDB et la 9eDIC, dont fait partie le 23eRIC, débarquent à Haiphong au Tonkin[9].

Le 1er juillet 1946, Bigeard quitte le 23e RIC et forme à Thuan Chau, au sud-est de Dien Bien Phu, une unité constituée de 4 commandos de 25 volontaires chacun au sein du bataillon autonome thaï du Lt-colonel Quilichini[10]. Au retour de ses hommes en métropole, mi octobre 1946, il prend le commandement de la 3e compagnie constituée de 400 hommes environ. Il quitte finalement l'Indochine le 17 septembre 1947 et atterrit 3 jours plus tard à Orly[11].

Volontaire pour un second séjour en Indochine, il est affecté le 1er février 1948 au 3eBCCP du commandant Ayrolles à Saint Brieuc et prend le commandement du groupement de commandos parachutistes n°2. Quand le 3epara débarque à Saigon en novembre 1948, Bigeard, qui ne s'entend pas avec son supérieur, parvient à faire détacher son groupement au détachement amarante du commandant Romain-Desfossé à Haiphong.

Le 1er octobre 1949, Bigeard met sur pied à Son La le 3ebataillon thaï fort de 2 530 hommes répartis en 5 compagnies régulières et 9 compagnies de gardes civils et de supplétifs militaires[12]. Relevé de son commandement suite à un différend avec l'administrateur de la province, il est muté à Haïduong et prend le 5 avril 1950 la tête du bataillon de marche indochinois qui reçoit, en août, le drapeau du 1errégiment de tirailleurs tonkinois décoré d'une croix de guerre avec palme. Le 12 novembre 1950, Bigeard embarque à Saigon sur le paquebot La Marseillaise et quitte une nouvelle fois l'Indochine.

Insigne du 3e BCCP Insigne du 3e bataillon thaï Insigne du bataillon de marche indochinois Insigne du 6e BCCP 

Au printemps 1951, il est affecté à Vannes à la demi brigade coloniale du colonel Gilles et se voit confier le bataillon de passage. En septembre 1951, il obtient le commandement du 6e BPC à Saint Brieuc et le grade de chef de bataillon en janvier 1952 .

Le 28 juillet 1952, Bigeard, à la tête du 6eBPC, débarque à Haiphong pour son troisième séjour en Indochine et prend ses quartiers à Hanoi. Le 16 octobre, le bataillon est largué sur Tu Lê [13] et affronte durant 8 jours les régiments des divisions Viet Minh 308 et 312. L'unité se distingue à nouveau lors de la bataille de Na San (parachutage dans la cuvette de Ban Som le 27 décembre 1952), lors de l'opération Hirondelle sur Lang Son le 17 juillet 1953 et lors de l'opération Castor sur Dien Bien Phu le 20 novembre 1953.

Le 31 décembre 1953, il prend le commandement du GAP n°4[14], constitué du II/1erRCP et du 6eBPC, et intervient au moyen Laos entre Thakhek et Savannakhet où deux divisions Viet Minh se dirigent.

Parachuté en pleine bataille sur Dien Bien Phu le 16 mars 1954, Bigeard est nommé lieutenant-colonel lors des combats et devient l'un des héros de la cuvette en combattant avec son bataillon sur les points d'appuis Eliane 1 et 2, mais surtout en co-dirigeant les troupes d'intervention du camp retranché avec le colonel Langlais.

Bigeard est fait prisonnier le 7 mai 1954 lors de la chute du camp. Libéré quatre mois plus tard il quitte définitivement l'Indochine le 25 septembre.

GUERRE D'ALGERIE

Le 25 octobre 1955, Bigeard prend le commandement du 3eBPC dans la région de Constantine en Algérie. Le 21 février 1956, le bataillon, devenu entre temps le 3eRPC, réalise la première opération héliportée de l'histoire lors de l'opération 744 en Kabylie[15]. Cette méthode est à nouveau employée en mars 1956 pour la capture des déserteurs de la 3ecompagnie du 3eRTA.

Le 16 juin 1956, dans les Nementchas, Bigeard, qui donne l'assaut à une bande rebelle, est grièvement blessé d'une balle au thorax. Rapatrié en métropole, il est décoré le 14 juillet 1956 par le président Coty et reçoit la plaque de grand officier de la Légion d'honneur. De retour en Algérie, il échappe le 5 septembre à un attentat et est blessé de deux balles dans l'humérus et une dans le foie.

Au début de l'année 1957, le régiment participe au sein de la 10eDP du général Massu à la bataille d'Alger. La mission des parachutistes est de ramener la sécurité dans la ville et de neutraliser les cellules du FLN de Larbi Ben M'hidi[16] qui ont organisé plusieurs séries d'attentats à la bombe contre des civils dans divers lieux publics d'Alger entre l'automne 1956 et l'été 1957.

En mars 1957, le 3eRPC se rend dans les massifs au sud de Blida et participe aux opérations Atlas et Agounnenda. Durant l'été, le 3epara arrête 90 % des combattants du FLN[17] dont Taleb Abderrahmane le chimiste des attentats du Milk Bar, de la Cafétéria et de l'Otomatic[18].

Le régiment est rappelé en juillet 1957 à Alger à la reprise des attentats. La capture et le retournement de Hassène Guandriche dit Zerrouk, chef de la région d'Alger[17] aboutissent à la neutralisation des deux responsables de la Zone 2, Mourad et Ramel, mais surtout à celle d'Ali la Pointe et à la capture de Yacef Saadi chef militaire FLN de la zone autonome d'Alger.

Nommé colonel au début de l'année 1958, il quitte l'Algérie le 1er avril et rejoint Paris où Chaban-Delmas, ministre des Armées, lui demande de créer un centre d'instruction des cadres qui voit le jour fin avril près de Philippeville. Bigeard ne participe pas aux événements du 13 mai 1958, mais dans une interview à Paris-Presse il confie ses états d'âme à Jean Lartéguy ce qui lui vaut le courroux du général Salan et son retour en métropole.

Après 4 mois passés à Toul, Bigeard repart pour l'Algérie et prend le commandement du secteur de Saida en Oranie le 25 janvier 1959[19]. Il a sous ses ordres environ 5 000 hommes répartis dans le 8eRIM, le 14eBTA, le 23eRSM, un groupe de DCA, un régiment d'artillerie, deux groupes mobiles de supplétifs, quelques avions de reconnaissance et deux hélicoptères[20].

Suite à une rencontre avec De Gaulle le 27 août 1959, il se voit confier le 1er décembre le commandement du secteur de Ain-Sefra, soit un effectif de 15 000 hommes[21].

Passant outre son devoir de réserve il rédige pendant la semaine des barricades en janvier 1960 une proclamation qui est reprise par la presse et la radio et qui lui coute son commandement malgré l'intervention du général Gambiez[22].

Il sera accusé plus tard d'avoir pratiqué la torture pendant la guerre d'Algérie par d'anciens membres du FLN mais aussi par d'anciens combattants qui ont fait la guerre à ses côtés (voir L'ennemi intime, documentaire dans lequel témoigne notamment Paul Aussaresses). Il a toujours démenti ces accusations.

APRES 1960

De juillet 1960 à janvier 1963, Bigeard prend le commandement du 6e RIAOM[23] à Bouar en République centrafricaine.

Après un bref passage à l'école supérieure de guerre de juin 1963 à juin 1964, il prend le commandement de la 25ebrigade parachutiste[24] à Pau le 31 août 1964, puis celui de la 20ebrigade parachutiste[25] à Toulouse. Il accède au grade de général de brigade en juillet 1966.

Marcel Bigeard 

Parlementaire français 
Naissance 14 février 1916 
Décès 
Mandat Député 1978-1988 
Début du mandat 
Fin du mandat {{{fin du mandat}}} 
Circonscription Meurthe-et-Moselle 
Groupe parlementaire UDF 
Ve République 
Après une entrevue avec le général de Gaulle, il est nommé au poste de commandant supérieur des forces terrestres[26] au Sénégal et rejoint Dakar le 7 février 1968.

En juillet 1970, Bigeard retrouve Paris et est affecté pendant 10 mois à l'état major du CEMAT.

Le 7 aout 1971, il prend le commandement des forces françaises présentes dans l'océan Indien[27] à Tananarive et obtient le 1er décembre 1971 sa troisième étoile[28]. Suite aux manifestations qui secouèrent Madagascar en mai 1972 et qui conduisirent au départ de son président Philibert Tsiranana et à son remplacement par le géneral Gabriel Ramanantsoa, il quitte Madagascar le 31 juillet 1973 avec l'ensemble des forces françaises du secteur.

A son retour en France, il devient de septembre 1973 à février 1974 le deuxième adjoint du gouverneur militaire de Paris. Promu général de corps d'armée le 1er mars 1974, il prend le commandement de la 4e Région Militaire à Bordeaux soit 40 000 hommes dont 10 000 parachutistes[29].

Convoqué par l'Élysée, il rencontre le 30 janvier 1975 le président Valéry Giscard d'Estaing qui lui propose le poste de secrétaire d'État à la Défense rattaché au ministre Yvon Bourges. Il occupe ce poste de février 1975 à août 1976, date à laquelle il remet sa démission[30].

Après une courte retraite à Toul et suite au décès accidentel de la candidate UDF, il se présente aux élections et devient député de Meurthe-et-Moselle[31] de 1978 à 1981[32]. Durant cette première législature il occupera également la fonction de président de la commission de défense. Il est réélu au premier tour en juin 1981 puis en mars 1986[33]. En 1988, suite à la seconde dissolution de l'assemblée, il est finalement battu par le candidat socialiste de 411 voix[34].

Il s'était retiré dans sa maison de Toul dans laquelle il écrivit des livres sur sa carrière militaire et proposa ses réflexions sur l'évolution de la France. Il avait récemment déclaré "Je suis le dernier des cons glorieux" (Citation relevé par l'hebdomadaire Marianne)



DECORATIONS FRANCAISES
Grand-croix de la Légion d’honneur 
Croix de guerre 1939-1945 avec 7 citations dont 3 à l'ordre de l'armée (palmes) 
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures avec 17 citations dont 12 à l'ordre de l'armée 
Croix de la Valeur militaire 
Médaille de la Résistance 
Croix du combattant 
Médaille coloniale agrafe "Extrême-Orient" 
Médaille commémorative de la guerre 1939-1945 
Médaille commémorative de la campagne d'Indochine 
Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique du Nord 
Médaille des blessés militaires avec cinq étoiles (pour cinq blessures de guerre) 

DECORATIONS ETRANGERES
Distinguished Service Order (DSO) 
Grand-Officier du Mérite Sénégalais 
Grand-Officier du Mérite Togolais 
Grand-Officier du Mérite Comorien 
Grand-Officier Arabie saoudite 
Commandeur de l'ordre du Mérite national mauritanien 
Commandeur du Mérite centrafricain 
Commandeur fédération pays Thaï 
Commandeur du Dragon d'Annam 
Commandeur Legion of Merit (US) 
Officier du million d'éléphants (Laos) 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 22:52

http://montemarano.wikispaces.com/file/view/General-Charles-De-Gaulle.jpg/66080540/General-Charles-De-Gaulle.jpgLes chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.

Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.

Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.

Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres."

Général Charles de Gaulle - 18 Juin 1940

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 20:46

« Vous pouvez être fiers de ce que vous faites pour la France, fiers de l'uniforme que vous portez, fiers du drapeau et des valeurs que vous servez : vous êtes les dignes successeurs des grands noms que porte ce magnifique navire, et avant lui ses deux prédécesseurs, le Foch et le Clemenceau. »

Le Président embarque pour la première fois en tant que Chef des armées sur le navire amiral de la flotte française de combat. A ce ...

Le Président embarque pour la première fois en tant que Chef des armées sur le navire amiral de la flotte française de combat. A ce ... - 2Le Président de la République s'est rendu jeudi 10 juin 2010 sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, « navire amiral de la flotte française de combat », bâtiment militaire majeur au service de l'action internationale de la France. Au large des côtes varoises, le Président est allé à la rencontre des marins du Charles de Gaulle pour saluer leur engagement et leur professionnalisme. Il est venu rendre hommage à leur détermination et à celle de toute l'armée française, qui compte actuellement 10 000 femmes et hommes engagés au nom de la France dans des opérations extérieures pour défendre nos valeurs, préserver une paix fragile, et assumer nos engagements internationaux. En présence de l'équipage du dixième porte-avions français, il est venu saluer l'esprit d'équipage qui anime les 2000 marins présents à bord et permet au Charles de Gaulle de participer significativement à la maîtrise des espaces aéro-maritimes des régions dans lesquelles il est engagé.

Le porte-avions Charles de Gaulle symbolise tout d'abord par son nom la grandeur de la France. « Il porte le nom de celui qui refusa la défaite et la soumission à l'ennemi, qui remit la France sur le chemin de la liberté et de l'honneur, qui rétablit la République et l'Etat de droit, qui nous légua les institutions les plus stables et les plus efficaces de notre Histoire ». C'est une des raisons pour lesquelles les marins du porte-avions seront très prochainement associés à la commémoration du 70ème anniversaire de l'Appel du 18 juin. A Carlton Gardens, devant la statue du général de Gaulle, il leur reviendra de lui rendre les honneurs.

Le Président embarque pour la première fois en tant que Chef des armées sur le navire amiral de la flotte française de combat. A ce ... - 3Instrument de diplomatie, le porte-avions Charles de Gaulle permet à la France d'assumer pleinement ses responsabilités de grande puissance.Apanage de deux pays seulement, les Etats-Unis et la France, le porte-avions à propulsion nucléaire constitue un instrument irremplaçable de puissance navale. Avec le groupe aéronaval articulé de son porte-avions, la France dispose d'un instrument politique de premier plan, à dimension mondiale. Son emploi est en effet possible sur l'ensemble des mers du globe. Il permet d'appuyer ou de manifester la politique de la France sur toute la gamme des fonctions stratégiques, de la simple présence jusqu'à la frappe massive, dans un cadre national et multinational, européen, ou au sein de l'Alliance atlantique. Le porte-avions Charles de Gaulle est également au service de notre puissance stratégique. Alliant souplesse d'emploi, puissance, mobilité et endurance, le porte-avions confère à la France une capacité d'anticipation stratégique et une forte réactivité grâce à sa mobilité (1000 km/jour). Son action polyvalente est adaptée aux grandes fonctions stratégiques des forces armées. Il est notamment l'une des pièces maîtresses de notre dissuasion nucléaire. Il constitue l'instrument privilégié de la projection de puissance. Il permet enfin de maîtriser localement les espaces aéromaritimes, de projeter de la puissance vers la terre ou de défendre un territoire. En cas de crise, le groupe aéronaval permet à la France de déployer rapidement des moyens de souveraineté pendant plusieurs mois. Lorsqu'il en dispose, sa capacité à mettre en œuvre l'arme nucléaire confère au Charles de Gaulle une dimension stratégique de premier plan.

Le Président embarque pour la première fois en tant que Chef des armées sur le navire amiral de la flotte française de combat. A ce ... - 4Au service de la France depuis 2001, le porte-avions Charles de Gaulle et son groupe aérien ont pris part à quatre reprises (2001/2002, 2004, 2006, 2007) aux opérations aériennes de la coalition en Afghanistan. Le porte-avions Charles de Gaulle sera à nouveau déployé en Océan Indien à partir du mois d'octobre 2010 et jusqu'au mois de février 2011, pour participer à des missions de mêmes natures que celles effectuées en 2006-2007 : maîtrise des espaces aéro-maritimes dans le nord de l'Océan Indien et prévention des mouvements terroristes entre la corne de l'Afrique, la péninsule arabique, l'Iran et le Pakistan.

Dans un monde incertain, caractérisé par la multiplication des risques et la dissémination de la violence, l'ensemble du ministère de la défense et des forces armées évolue aujourd'hui de façon exemplaire. Les réformes lancées depuis 2007 commencent à porter leurs fruits. Le Président a tenu à rendre hommage à tous ceux qui y contribuent. Dans un laps de temps très court, les efforts d'adaptation et de modernisation ont en effet été conséquents. Face aux défis, notamment pour redresser les finances de la Nation, le Président a rappelé qu'il veillera à ce que les armées disposent des capacités opérationnelles dont elles ont besoin, et à ce que la France tienne son rang et reste à la hauteur de ses responsabilités en Europe et dans le monde.

Le Président embarque pour la première fois en tant que Chef des armées sur le navire amiral de la flotte française de combat. A ce ... - 5Les missions accomplies aujourd'hui par nos armées sont cruciales. 10 000 femmes et hommes sont actuellement engagés au nom de la France dans des opérations extérieures pour défendre nos valeurs, préserver une paix fragile et garantir nos engagements internationaux. Le Président a tenu à saluer tous ceux qui se trouvent déployés en Afghanistan, avec nos alliés, pour lutter contre la barbarie qui menace de faire basculer une région si importante pour les équilibres et la sécurité du monde. Il a enfin tenu à rendre hommage au légionnaire tombé au combat il y a trois jours : « je m'incline avec respect devant sa mémoire, au nom de la France. Mes pensées vont à sa famille, et à ses trois camarades qui ont été blessés avec lui. Nous sommes avec eux dans l'épreuve. »

« Aujourd'hui, sur l'arc de crise qui s'étend jusqu'à l'Océan Indien se joue l'avenir de notre sécurité, de notre prospérité mais aussi la crédibilité des valeurs universelles que la France a toujours portées. Notre Nation sait qu'elle peut compter sur vous pour assurer cet avenir. »

  « En mon nom et au nom de nos compatriotes, je vous dis aujourd'hui, à vous toutes et tous, marins et pilotes du porte-avions Charles de Gaulle, toute ma reconnaissance et toute ma confiance. Vous pouvez être fiers de ce que vous faites pour la France, fiers de l'uniforme que vous portez, fiers du drapeau et des valeurs que vous servez : vous êtes les dignes successeurs. » des grands noms que porte ce magnifique navire, et avant lui ses deux prédécesseurs, le Foch et le Clemenceau. »  

 

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 12:49

 

1)   Pas de manager à la tête des Jeunes Pop

mike-borowski19.jpgSelon mes différentes rencontres avec les jeunes français, les élus ou nos contradicteurs on constate qu’il manque à la tête des Jeunes Populaires un manager solide, qui sache nous représenter, qui sache donner des directives et qui a une certaine vision de ce que doit être un mouvement jeune de droite. Seulement, aujourd’hui rien n’est tenu, c’est l’anarchie complète. Les Jeunes Populaires ne savent pas où ils vont puisque son président ne le sait pas lui-même. Les Responsables Jeunes n’ont pas d’objectifs à réaliser que cela soit en terme d’adhésions, de réunions publiques, de militantisme de terrain, de communiqué de presse. Où s’ils ont des objectifs, ceux-ci ne sont pas vérifiés par les Responsables de Zone ou par le Président lui-même. Sinon comment peut-on atteindre l’objectif des 500 000 adhérents pour 2012 ? A cette vitesse cet objectif ne sera jamais atteint et ce sera pour nous une véritable défaite avec tous ce que cela peut engendrer comme conséquences néfastes.

En tant que délégué de circonscription dans mon département je dois rendre des comptes tous les mois auprès du Secrétaire Général et si je ne le fais pas on me retire ma délégation. Rien de tout cela n’est fait par le Bureau National, celui-ci est totalement amorphe et ne cherche qu’à « buzzer sur la toile », ce qui est particulièrement léger il faut le concevoir.

Nous avons besoin d’une personne d’autorité et de sérieux à la tête de notre mouvement jeune, Fabien SAN NICOLAS représentait un peu de cette autorité.  

Nous avons besoin d’un Président des Jeunes Pop qui représente en quelque sorte NICOLAS SARKOZY auprès des jeunes. Il se doit d’expliquer les réformes aider ses équipes mais surtout permettre aux citoyens de mieux comprendre les réformes mais surtout convaincre de leurs utilités. Il faut une personne qui estime Nicolas Sarkozy et qui ne soit pas à contre-courant de ses réformes comme par ces positions sur l’homoparentalité par exemple.

Nous avons besoin d’un Président qui sache rassembler autour de lui et cela afin que le Bureau National ne soit pas dans la cacophonie. Aujourd’hui, ce que les jeunes militants constatent chacun s’exprime comme il l’entend, comme cela est le cas au Parti Socialiste. L’Union doit prévaloir et non pas les ambitions personnelles de chacun. La fermeté et non pas l’autoritarisme doit revenir au sein de notre mouvement.

Le Président des Jeunes Populaires doit se dire qu’il œuvre pour la réélection du Président de la République et non pas pour sa carrière personnelle. Son but n’est donc pas de se chercher une circonscription pour s’y implanter.

 

C’est pourquoi celui-ci doit être un Président à plein temps et non pas un Président à mi-temps, je m’engage ainsi si je suis élu à être essentiellement au service de notre mouvement.

 

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 10:23

 

mike-borowski1.jpg

Parcours & Engagement

Déjà adhérent RPR, j’ai décidé de m’investir dans mon département d’adoption afin d’apporter ma petite pierre dans le développement de la Seine-Saint-Denis.

Ce département  étant majoritairement à gauche je pensais que la meilleure manière d’apprendre mon métier est d’aller à l’endroit ou le combat est le plus difficile. Je savais que je prendrai des coups et au cours de ces dernières années j’ai beaucoup appris de mes prédécesseurs et des élus face à nos contradicteurs. J’ai donc commencé comme responsable jeune populaire du 93 où j’ai développé le mouvement jeune de l’UMP depuis sa création en 2003 et ce jusqu’en septembre 2008.

J’ai commencé comme Assistant Parlementaire de Gilles CARREZ Député du Val-de-Marne où mon rôle consistait à travailler à l’implantation sur Champigny de Vincent CHRIQUI Conseiller Parlementaire de François FILLON.

Actuellement, je travaille au Sénat comme Assistant Parlementaire auprès du Sénateur Maire de Neuilly-Plaisance M. Christian Demuynck sur les questions de pauvreté et d’exclusion, mais aussi sur la banlieue. Cette dernière doit être réinvestie par nos politiques, avec une vision autre que celle que l’on a imposée depuis 30 ans, et qui a toujours conduit à l’échec.

Dernièrement, il a été rapporteur à la mission d’information sur la jeunesse. Plusieurs propositions de lois assez importantes pour nos jeunes ont été adoptées comme le « service civique » qui a été voté à l’unanimité. Cette action me donne un autre avantage indéniable, en effet cela m’a permis de travailler sur des données relatives à la jeunesse Française dans son ensemble mieux la connaître et trouver certaines réponses à leurs attentes.

Au lendemain de la victoire de Nicolas SARKOZY, j’ai cofondé le Mouvement National des Jeunes Sarkozystes avec Mlle Madi SEYDI. Notre mouvement compte aujourd’hui près de 1300 membres qui se revendiquent Sarkozystes mais qui n’ont pas forcément d’attache avec l’UMP. Cette connaissance des motivations et attentes de la population non encartés me permet de revendiquer une certaine légitimité à la présidence des jeunes populaires. J’ai créé cette association car beaucoup de jeunes se retrouvent dans les idées de notre président. Son dynamisme, sa volonté de vouloir faire changer les choses parlent aux jeunes dans leur ensemble. Il m’a suffit de le faire savoir sur le terrain comme sur la toile, d’expliquer les réformes au mieux et fidéliser nos adhérents.

Enfin, j’ai été élu délégué de la 1ère circonscription de Seine-Saint-Denis en novembre 2008. J’ai donc la responsabilité de développer les sections UMP des 4 villes que compte ma circonscription (L’Ile Saint-Denis, La Plaine Saint-Denis, Epinay-sur-Seine, Saint-Ouen) et d’assurer l’animation locale (tractage, réunion publique, café politique, contacts avec les associations…)

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 16:50

 

reunion-lyon.jpgCette décision, je l’ai prise au terme d’une très longue réflexion. Je suis engagé depuis plus de 10 ans au sein de notre famille politique. Les rencontres sur le terrain, les différentes élections et les échanges d’idées avec les militants, nos contradicteurs et les élus me permettent aujourd’hui d’affirmer que j’ai une certaine connaissance de ce qu’est notre mouvement des jeunes de droite.

Cette expérience jeune de 10 ans m’amène à poser un constat sévère. En effet, j’ai vue de nombreux Secrétaire nationaux ou des Présidents Jeunes Populaires gérer notre mouvement avec de la réussite ou parfois de mauvais choix mais jamais notre mouvement jeune n’a été aussi mal géré, aussi laissé à l’abandon que lors de ces deux dernières années.

Ainsi, l’image qui est actuellement renvoyé à l’ensemble des jeunes français est tout simplement déplorable. Nous passons pour ce que nous ne sommes pas, c’est-à-dire des militants à col blanc inféodés aux organisations patronales.

Nous avons totalement abandonné le terrain, pour nous consacrer à la « mauvaise communication » et au « buzz permanent et contreproductif ». Nous nous coupons de notre cible, les jeunes de 16 à 30 ans. Nous ne leur parlons pas, nous n’allons pas à leurs rencontres. Nous produisons des livres blancs et des propositions à la pelle et qui de toute façon ne seront pas reprises. Nous ne défendons pas les réformes de Nicolas SARKOZY en faveur de la jeunesse.

Ainsi, les Jeunes Populaires n’ont à aucun moment fait connaître la réforme sur l’autonomie des universités, réforme jugée la plus importante de la 1ère moitié du quinquennat de Nicolas SARKOZY.

Est-ce que le Président des Jeunes Populaires a médiatisé le fait que le gouvernement investi pour cette année 1,3 milliard d’euros dans l’emploi et la formation d’ici juin 2010 afin d’aider plus de 500 000 jeunes ?

Est-ce que les Jeunes Populaires  mettent en avant le fait que 8 milliards serviront sur les 35 milliards d'euros du Grand Emprunt permettra de faire émerger 5 à 10 campus d'excellence ayant les moyens, la taille critique et les liens avec les entreprises qui leur permettront de rivaliser avec les meilleurs universités mondiales ? Cela concerne toujours les jeunes alors pourquoi cet immobilisme, et ce manque d’envie de mettre en avant le travail du Président de la République ?

 Un campus d’excellence sur Aubervilliers en Seine-Saint-Denis verra le jour en 2012 sous l’impulsion du Président de la République et là encore les Jeunes Populaires n’en parlent pas.

Un service civique va être créé pour 50 000 jeunes de 16 à 25 ans. Qui s’en soucis au sein des instances nationales Jeunes Populaires ? Personne.

En un peu moins de 3 ans, Nicolas SARKOZY a fait plus pour la jeunesse que 30 ans de politique antérieur. Et pourtant, les jeunes français ne croient pas dans le Président de la République.

Ils ne sont ainsi que 16 % à voter pour les listes UMP, comme cela était le cas pour ces Européennes alors que 28 % d’entre eux ont donné leur suffrage au Parti Socialiste.

Les jeunes quittent notre Mouvement passant de 37 000 à 11 000 adhérents  sur plus de 250 000 adhérents UMP (source : Le Point du 19/11/2009), car ils ne se retrouvent plus dans les « Jeunes Populaires », alors qu’ils approuvent la politique du Président de la République.

Ainsi, je ne peux me résoudre à voir notre Mouvement Jeune périclité de la sorte. Un Mouvement Jeune auquel j’ai pu participer dès sa création. 

Je ne peux me résoudre à voir toute une jeunesse tourner le dos à un grand réformateur qu’est Nicolas SARKOZY.

Alors qu’actuellement la Majorité Présidentielle est au creux de la vague, que la crise a laissé les finances publiques exsangues, que les réformes ne sont pas comprises par les français, que les élections régionales ne nous sont pas favorables, perdre le vote des 18- 30 ans signifierait la défaite du Président de la République aux présidentielles de 2012.

Je ne peux me résoudre à voir un autre Président de la République que Nicolas SARKOZY à la tête de l’Etat en  2012, alors que tant de réformes restent à accomplir. 

Le projet de Nicolas SARKOZY pour le retour de la France au premier plan est un projet sur 10 ans et nous ne pouvons nous arrêter au milieu du chemin.

Je souhaiterai apporter mon expérience de Président du Mouvement National des Jeunes Sarkozystes que j’ai fondé sans aucun moyen, qui rassemble plus de 1200 adhérents et qui prouve chaque jour sur le terrain comme sur l’Internet qu’il est devenu incontournable.

Je souhaiterai apporter mes méthodes de travail avant-gardistes afin de relancer la machine Jeune Populaire.

Je souhaiterai être le manager à plein temps dont a besoin notre Mouvement.

Je suis enfin décidé à mener cette campagne pour la Présidence des Jeunes Populaires jusqu’au bout et cela avec force et conviction. Je n’accepterai aucun arrangement qui puisse conduire à l’abandon de la liste que je mènerai, car je reste persuadé de la pertinence de mon projet pour la réussite des Jeunes Populaires mais aussi et surtout la réélection du Président de la République.

 

Mike BOROWSKI

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 23:45

 

http://www.elysee.fr/president/root/bank/folder/923.jpg

Le Président se rend dans le Loir-et-Cher pour visiter la communauté de brigades de gendarmerie de Lamotte-Beuvron. Accompagné du ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, il rencontre et déjeune avec les gendarmes et leurs familles afin de partager leurs expériences et entendre leurs attentes.

CONTEXTE ET ENJEUX
L'action de l'Etat dans le Loir-et-Cher en matière de lutte contre la délinquance

Le Loir-et-Cher, peuplé de 350 000 habitants, est un département à forte dominante rurale. Par conséquent, 70% de la population et 95% du territoire du département sont en zone gendarmerie, tandis que la zone police couvre les villes de Blois, Vendôme et Romorantin-Lanthenay. 461 gendarmes sont présents dans le département.

La délinquance est en baisse dans le Loir-et-Cher en 2009 par rapport à 2008, particulièrement en zone gendarmerie (-5,56%). Elle est majoritairement constituée de faits de cambriolage. Les violences urbaines sont très rares.

Le Préfet de département et le commandant du groupement de gendarmerie ont mis en place un plan d'action afin de mieux lutter contre la délinquance, en particulier dans les domaines suivants :

La lutte contre les cambriolages, avec la mise en place de services spécifiques menant des opérations de surveillance, permettant de meilleurs échanges avec la police nationale et la sensibilisation de la population (opérations « voisins vigilants »).

La vidéo-protection, afin d'accroître le nombre de caméras qui sont un instrument efficace de prévention et de dissuasion, mais aussi d'élucidation des faits au service des enquêteurs.

L'aide aux victimes, grâce au recrutement d'un travailleur social en liaison avec la préfecture et une association.

La communauté de brigades de Lamotte-Beuvron

La communauté de brigades, qui relève de la compagnie de gendarmerie de Romorantin-Lanthenay, couvre 22 communes représentant 28 797 habitants.Elle se compose de trois brigades territoriales :

- Brigade de Lamotte-Beuvron : 31 gendarmes 
- Brigade de Neung-sur-Beuvron : 12 gendarmes 
- Salbris : 12 gendarmes

La brigade de Lamotte-Beuvron a été affectée en 2006 par le décès en mission, à 32 ans, du gendarme Jérôme BIRAULT, qui était marié et père d'un enfant.

La délinquance est en baisse dans la zone couverte par la brigade : un millier de faits ont été constatés en 2009, soit 14% de moins qu'en 2008. En matière de sécurité routière, le nombre de tués a baissé de 9 à 3 entre 2008 et 2009.

 

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